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TRANSPORTATION, subst. fém.
Vieilli. Action d'obliger quelqu'un à aller d'un lieu à un autre, généralement dans une contrée lointaine. Synon. bannissement, déplacement, déportation, exil.Régime russe des transportations sans jugement (Clemenceau, Iniquité, 1899, p. 34).Toute propagande en faveur des réformes était séditieuse. Les Écossais se montrant plus audacieux que les Anglais, ils furent frappés les premiers. L'avocat Muir, mis en accusation le 2 janvier 1792 (...), se vit infliger (...) quatorze ans de transportation en Australie (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 336).
DR. PÉNAL. [En France de 1854 à 1938] ,,Institution en vertu de laquelle les condamnés aux travaux forcés sont conduits dans une colonie (...) pour y subir leur peine, et, à l'expiration de cette peine, y demeurer soit pendant un temps égal à la durée de la peine (système dit du doublage), soit même à perpétuité`` (Cap. 1936). Synon. guillotine* sèche.La transportation n'est pas une peine infamante, et elle diffère en cela de la déportation (Littré). À partir de 1898, la Guyane demeura le seul territoire de transportation (Yam.-Kell.1970).
Prononc. et Orth.: [tʀ ɑ ̃spɔ ʀtasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1519 « action de se transporter quelque part » (G. Michel, Georg., fo47c, éd. 1529 ds Gdf. Compl.); 2. 1776 « déportation d'un peuple » (Voltaire, La Bible enfin expliquée, p. 505); 3. 1790 « fait d'être transporté outre-mer en tant que condamné aux travaux forcés » (Le Moniteur, t. 7, p. 27, col. 3). Dér. de transporter* étymol. A 1; suff. -(a)tion*. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 430. − Wagner (R.-L.). Les Vocab. fr. Paris, 1970, t. 2, pp. 143-150.