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TRANSMETTEUR, -TRICE, adj. et subst. masc.
I. − Adj., TECHNOL. Qui sert à transmettre une information. Si nous admettons l'existence de la télépathie, comme il faut le faire sans discussion possible, nous nous trouvons en présence de quelque chose d'entièrement nouveau. En effet, la difficulté ne porte pas sur le milieu ou l'agent transmetteur, comme on semble le croire (G. Marcel, Journal, 1923, p. 134).
PHYSIOL. Substance transmettrice. Neurone sur qui convergent les voies transmettrices rétiniennes (Piéron, Sensation, 1945, p. 390).
TÉLÉGR. Appareil transmetteur, ou absol. transmetteur, subst. masc. Appareil qui sert à transmettre les signaux télégraphiques ou radio-électriques. Le télégramme avait bien dit: « Venez au corral en toute hâte ». On s'approcha de la table qui était spécialement affectée au service du fil. Tout y était en place, la pile et la boîte qui la contenait, ainsi que l'appareil récepteur et transmetteur (Verne, Île myst., 1874, p. 556).
II.Subst. masc.
A. − Celui qui transmet. Voir lettre de Taine à Bourget, 10 mai 1881, p. 113: « L'écrivain est un transmetteur d'idées et de sentiments, non de sensations » (Barrès, Cahiers, t. 5, 1907, p. 265).Nul, mieux que le poète Chrétien de Troyes, n'a dit la fierté qu'ont éprouvée les hommes du moyen âge d'être les gardiens et les transmetteurs de la civilisation antique (Gilson, Espr. philos. médiév., 1932, p. 195).
B. − Appareil, dispositif qui sert à transmettre une information, un signal. La conversation reprenait sur des tams-tams qu'on ne voyait pas. Et, malgré l'éloignement des transmetteurs d'ondes sonores, l'on saisissait, à chaque fin de phrase, les mêmes notes d'allégresse occulte (Maran, Batouala, 1921, p. 43).
MAR. Transmetteur d'ordres. Appareil situé sur la passerelle de commandement du navire, transmettant mécaniquement ou électriquement les ordres aux machines et au poste de barre. Il mit (...) l'aiguille du transmetteur d'ordres sur la partie du cadran qui portait: « lentement », puis, quelques secondes plus tard, sur la partie qui portait « stop » (Peisson, Parti Liverpool, 1932, p. 9).
P. compar. L'appareil sensoriel, tel que la physiologie moderne se le représente, n'est plus propre au rôle de « transmetteur » que la science classique lui faisait jouer (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p. 15).
Prononc.: [tʀ ɑ ̃smεtœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1470 « celui qui envoie une délégation » (Georges Chastellain, Chronique, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 5, p. 141); 2. 1860 télégr. (Laborde, Vibrations transmises et reproduites à distance par l'électricité ds C.r. de l'Ac. des sc., t. 50, p. 693); 3. 1932 transmetteur d'ordres (Peisson, loc. cit.). Dér. de transmettre*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 20. Bbg. Kant (S.). L'Opinion devant un probl. technol. Thèse, Paris X, 1979, p. 328.