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TRADITION, subst. fém.
A. − DR. Procédé consistant à transmettre à une personne la possession d'un objet par la remise de la main à la main, valable pour tous les objets mobiliers et notamment les titres au porteur et les effets de commerce (d'apr. Barr. 1974). La vente se consomme par la tradition de la chose vendue (Ac.).L'action peut être établie sous la forme d'un titre au porteur. Dans ce cas, la cession s'opère par la tradition du titre (Jaurès, Ét. soc., 1901, p. 267).
B. −
1. Action, façon de transmettre un savoir, abstrait ou concret, de génération en génération par la parole, par l'écrit ou par l'exemple. On a supposé (...) que toute lumière était au commencement, que de traditions en traditions, de transmissions en transmissions, cette lumière allait s'éteignant et que, sans nous en douter, nous marchions à la barbarie par le chemin de la civilisation (Jouffroy, Nouv. Mél. philos., 1842, p. 316).La tradition, ce n'est pas un passé irréductible à la raison et à la réflexion, qui nous contraint de tout son poids, c'est un processus par lequel se constitue une expérience vivante et adaptable (Boudon-Bourr.Sociol.1982).V. occultisme B ex. de Barrès.
Tradition orale; tradition écrite. La tradition orale doit constituer encore le principal mode de transmission universelle (Comte, Philos. posit., t. 5, 1894 [1841], p. 183).Notre connaissance provient-elle d'observation directe, de tradition écrite, ou de tradition orale? (Langlois, Seignobos, Introd. ét. hist., 1898, p. 243).
2. Ce qui est ainsi transmis. La tradition est (...) l'héritage par lequel le passé se survit dans le présent (Encyclop. univ.t. 161973, p. 230).La tradition est l'ensemble de la culture et de la civilisation en tant que conservé et transmis par les moyens et les modes de socialisation dont dispose le groupe (Thinès-Lemp.1975).V. examiner B 1 a ex. de Barrès.
SYNT. Tradition antique, immémoriale, millénaire, primitive, reculée, séculaire; tradition archaïque, authentique, désuète, obscure, universelle, vivante; ancienne, grande, haute, respectable, vénérable, vieille tradition; belle, bonne, brillante, forte, glorieuse, longue, noble, saine, solide, véritable, vraie tradition; attachement, fidélité, retour à la tradition; autorité, force, respect de la tradition; abandonner, conserver, continuer, garder, maintenir, perdre, perpétuer, rejeter, revendiquer, suivre, trahir, transmettre une tradition; renouer, rompre avec une tradition.
a) Information, opinion, croyance largement répandue, mais non confirmée, qui concerne des événements ou des faits situés entre la légende et l'histoire. La vieille histoire littérairecelle qui nous renseigne sur les faits de la vie des écrivains (...)celle qui recueille traditions et documents (Febvre, De Lanson à D. Mornet, [1941] ds Combats, 1953, p. 268).On ne saurait évoquer les légendes et traditions populaires de la vieille France sans donner, d'abord, aux fées la place qui leur revient de droit dans le folklore de nos campagnes (Devigne, Légend. de Fr., 1942, p. 11).V. légende B 2 ex. de Sand.
[La tradition est personnalisée] La tradition affirme, dit, prescrit, propose, raconte, veut (que); la tradition a conservé la mémoire de; la tradition est muette au sujet de. Un petit château que la tradition fit longtemps passer pour la demeure de Pétrarque (Dusaulx, Voy. Barège, t. 2, 1796, p. 101).Au bout de ce vestibule, nous nous trouvâmes sous la large coupole de l'église. Le centre de cette coupole, que les traditions locales donnent pour le centre de la terre, est occupé par un petit monument (Lamart., Voy. Orient, t. 1, 1835, p. 442).
Loc. adv. Selon la tradition. Cette forêt qui, selon la tradition populaire, voit paraître le grand veneur de la mort quand un roi va descendre à Saint-Denis (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 483).[La vieille auberge d'Altore occupe] la place (...) où Guillaume Tell, selon la tradition, abattit la pomme sur la tête de son fils (Michelet, Chemins Europe, 1874, p. 414).
b) Doctrine, principe religieux ou philosophique.
α) [Avec adj. ou compl. déterminatif concernant]
[l'orig. de la tradition]
[pays ou peuple] Tradition chaldéenne, égyptienne, grecque, iranienne; tradition hébraïque, sémitique. Le domicile était inviolable. Suivant une tradition romaine, le dieu domestique repoussait le voleur et écartait l'ennemi (Fustel de Coul., Cité antique, 1864, p. 73).La tradition chinoise assigne à la mort du Buddha des dates toutes différentes de celles qui ont cours dans la tradition pâlie (Philos., Relig., 1957, p. 54-2).
[culte] Tradition catholique, islamique, juive, musulmane, protestante, puritaine; tradition judéo-chrétienne; tradition essénienne, pharisienne, sadducéenne; tradition païenne. P. méton. Toute la tradition chrétienne est d'accord sur un point: c'est que l'Évangile de S. Matthieu fut d'abord écrit en hébreu (P. Leroux, Humanité, 1840, p. 791).
[philosophie] Tradition aristotélicienne, péripatéticienne, scolastique. La grande tradition humaniste, celle de Montaigne (Mauriac, Journal 1, 1934, p. 69).Descartes appartient à la grande tradition platonicienne et augustinienne (Lacroix, Marxisme, existent., personn., 1949, p. 86).V. judaïque ex. de Dumazedier, Ripert et magique ex. 1.
[la source de la tradition] Tradition talmudique. Il y a (...) dans la tradition biblique (...) l'idée d'une communion effective de tous les hommes (Philos., Relig., 1957, p. 40-4).
[un vecteur de la tradition] Tradition de l'Église; tradition apostolique, rabbinique. Si grand que soit un saint Bernard et si indispensable que soit Pascal lui-même, ils ne sauraient remplacer à eux seuls la longue tradition des Pères de l'Église et des philosophes du moyen âge (Gilson, Espr. philos. médiév., t. 1, 1931, p. 112).
[un aspect de la tradition] Tradition exégétique, liturgique, théologique. Dieu, qui a été le fondateur de la société, en est le conservateur. Il la maintient par la force de son nom, qui s'y est perpétué sous la garde des traditions dogmatiques et des observances religieuses (Lacord., Conf. N.-D., 1848, p. 204).V. halakhique rem. s.v. rabbinisme ex. de Demann.
[un point de doctrine] Il y a un sens très profond, caché dans ce passage de la genèse: et spiritus Dei ferebatur super aquas. Toutes les nations les plus anciennes ont conservé la tradition d'un déluge (Maine de Biran, Journal, 1816, p. 158).
β) En partic. [P. oppos. à Écriture, Évangile, Tora, souvent avec majuscule et absol.] Source orale ou secondairement écrite d'une religion révélée, en dehors des Livres canoniques. En ce qui concerne la foi, Écriture sainte et Tradition se recouvrent (...). Mais (...) l'Écriture sainte ne trouve pas en elle-même sa propre interprétation: elle a, au contraire, besoin de la Tradition pour être expliquée (Friest. 41967).V. rabbinique ex., sad(d)ucéen A ex. de Weil:
En plus de la Torah il existe encore une Loi orale: le Talmud, qui n'est d'ailleurs qu'un complément de la Torah (...). Il est considéré comme la Tradition [it. ds texte] par excellence. Tradition révélée à Moïse par le Souverain Législateur et transmise fidèlement jusqu'à nous en une chaîne ininterrompue. W. Freyhan, Retour à la Tradition, trad. de l'all. par A. Dreyfus, 1960, p. 47.
c)
α) Façon de faire, de penser, héritée du passé, dans un groupe social ou professionnel. Quelle a été ma grosse dépense personnelle? Je puis répondre: service du roi, ou de la patrie, c'est la même chose (...). Prodigue dans l'emploi; c'est une tradition chez les Meximieu (R. Bazin, Blé, 1907, p. 150).V. classe ex. 5, novateur I ex. de Hourticq, particulariste ex.
[La tradition est personnalisée] Je me sentais, à la place que la tradition m'avait assignée dans le chœur, envahi des mêmes sentiments qui avaient exalté nos pères chaque fois que la gloire couronnait la patrie (De Gaulle, Mém. guerre, 1959, p. 252).
Expr. Les traditions se perdent; c'est la tradition; tradition oblige. Et, si jamais l'occasion se présente de décrocher ma pauvre arquebuse qui est au repos depuis six ans (...) monseigneur; les bonnes traditions se perdent (Dumas père, Henri III, i, 7, 1829, p. 138).Depuis ce temps-là (...) tous les Avesnes ont appelé leur fille Corysande (...) c'est la tradition! (Gyp, Mariage Chiffon, 1894, p. 250).Chez les Knie, le cirque esttradition obligeune affaire de famille (Le Point, 5 déc. 1977, p. 190, col. 1).
β) [Avec adj. ou compl. déterminatif faisant réf. à]
[une époque] Tradition médiévale; tradition de la Régence. L'industrie du cuir (...) s'appuie à la fois sur les traditions du passé et sur les progrès du présent (Bérard, Gobilliard, Cuirs et peaux, 1947, p. 10).
[un lieu] Les manières, le parler, en un mot la tradition faubourg Saint-Germain est à Paris, depuis environ quarante ans, ce que la Cour y était jadis (Balzac, Langeais, 1834, p. 215).La France libre (...) attirait surtout les plus inquiets et les plus malheureux, tels les Polonais et les Tchèques. À leurs yeux, nous qui restions fidèles à la tradition de la France, représentions, par là même, une espérance et un pôle d'attraction (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 82).
[un groupe social] Tradition bourgeoise, paysanne; tradition militaire. Ce n'est évidemment pas la seule personnalité des parents qui agit sur l'enfant, mais transmise par eux, l'influence des traditions familiales, raciales et nationales (Freud, Abr. psychanal., trad. par A. Bermann, 1949, p. 5).Les caractérologues feront difficilement croire qu'un enfant amorphe a autant d'avenir qu'un autre et peut gagner une personnalité aussi riche. La tradition populaire ne s'y trompe point, qui aime qu'un enfant soit « vivant » (Jeux et sports, 1967, p. 102).
[une réalité pol.] Tradition démocratique, féodale, napoléonienne, républicaine, révolutionnaire. Sa mère était née Lepreux-Cadaillac, et touchait de près aux meilleures familles de tradition radicale (Bernanos, Joie, 1929, p. 585).Dans la tradition parlementaire, c'est au chef de l'État qu'il appartient de désigner le premier ministre (Vedel, Dr. constit., 1949, p. 434).
[un domaine théor. ou prat.] Tradition artistique, esthétique, historique, juridique, poétique, romanesque, théâtrale; tradition astrologique, médicale; tradition mystique, philosophique, religieuse; tradition administrative, commerciale, industrielle. Retenus par la longue tradition littéraire et scientifique dont nous portons la chaîne, nous ne trouvons plus en nous la force et l'audace créatrice qui (...) [au moyen âge] animaient les hommes (Taine, Voy. Ital., t. 2, 1866, p. 57).Né corse et méditerranéen, (...) [Bonaparte] portait dans le sang la tradition politique qui domine toute l'histoire de la Méditerranée: l'instinct de la tyrannie (J.-R. Bloch, Dest. du S., 1931, p. 247).V. pharmacopée B 2 ex. de Menon, Lecotté et renfort A 1 c β ex. de Hist. gén. sc.
[un corps de métier, une activité partic.] Le poète, fidèle (...) aux traditions des troubadours (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 47).Les saines traditions de la grande vénerie, cette royale passion des gentilshommes (Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 421).
[une qualité, une forme de l'art] Tradition académique, classique, folklorique; tradition des maîtres, des Primitifs; tradition d'écriture, du portrait, de la sculpture; tradition vocale. Il y a toujours à faire (...) pour perpétuer la tradition du beau! (A. Michel, Peint. fr. XIXes., 1928, p. 80).Au début du siècle, l'artisan français (...) reste dans la tradition réaliste du Moyen Âge (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 48).
γ) [Avec compl. de nom désignant le contenu de la tradition] Tradition d'accueil, d'hospitalité, de civisme, de courage, d'égalité, de fidélité, de gloire, d'honneur, de liberté, de tolérance, de sacrifice; tradition d'aveuglement, d'erreur. Son père (...) avait gardé, comme le mien, l'inflexible tradition de l'autorité paternelle absolue (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 227).Il fallait avoir derrière soi une sacrée tradition d'humanisme pour s'intéresser à des problèmes de culture face à Staline et à Hitler (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 34).
δ) Loc. adj. ou adv.
De tradition
Synon. de traditionnel.Rive gauche, nulle dérogation au cérémonial de tradition (Mallarmé, Dern. mode, 1874, p. 764).Parmi les paysans (...) il est de tradition que le soin de découper les pièces appartient au maître (A. France, Bergeret, 1901, p. 3).
Synon. de traditionnaliste.Restés sans changement dans les communautés de tradition intégrale (...), la prière et le chant synagogal se sont occidentalisés dans les grandes communautés moins strictement conservatrices (Weill, Judaïsme, 1931, p. 157).Le projet dit de « l'école unique » (...) provoqua les critiques passionnées des milieux de tradition ou d'opposition, qu'ils fussent modérés ou réactionnaires, conservateurs ou extrémistes (Encyclop. éduc., 1960, p. 24).
Synon. de traditionnellement.Ce banquet qui de tradition réunissait les deux familles (à l'exclusion de toute personne étrangère) se tenait dans une grange des Dérivat (Bosco, Mas Théot., 1945, p. 21).
Par tradition. J'étais alors en quatrième chez les petits. Nous avions pour régents deux hommes auxquels nous donnions par tradition le nom de pères, quoiqu'ils fussent séculiers (Balzac, L. Lambert, 1832, p. 33).Le sergent hurle, par habitude, par tradition (Green, Journal, 1942, p. 281).
Selon la tradition. La fête (...), selon la tradition, se terminait par un plantureux banquet offert par le patron à son personnel (Fillon, Serrurier, 1942, p. 37).
d) THÉÂTRE. Mot, phrase, jeu de scène introduit par un acteur et enseigné aux futurs interprètes avec le texte de l'auteur. Le répertoire classique fourmille de « traditions » que la C[oméd]ie F[rançai]se respecte; elles sont notées dans la mise en scène (Génin, Lang. planches, 1911, p. 71).
Prononc. et Orth.: [tʀadisjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1268 dr. « remise, livraison » (Mémoire adressé au roi par le comte de Bar, J 582, Bar no16 ds Layettes du Trésor des Chartes, éd. A. Teulet et E. Berger, t. 4, p. 258a: en la tradition dou don); 1290 (Charte de La Rochelle ds Chartes et doc. poit. du XIIIes., éd. M. S. La Du, no389,6: par la tradicion de ceste presente chartre). B. 1. a) 1488 « doctrine ou pratique, religieuse ou morale, transmise de siècle en siècle » (Nicole Le Huen, Saintes peregrinations de Jherusalem, sign. C v ro, éd. 1488 ds Gdf. Compl.: traditions, fables et vanitez [de Mahomet]); 1541 (Calvin, Instit. de la relig. chrestienne, IV, X, 10, éd. J. D. Benoît, t. 4, p. 194: ces vaines traditions; IV, X, 18, p. 203: tyrannie des traditions humaines); 1636 (Monet: Traditions de l'Église); 1643 (A. Arnauld, De la Fréquente communion, p. 393: Tradition Ecclesiastique; p. 118: Tradition des Apostres; p. 491: Tradition Apostolique; p. 3: Tradition Divine); b) 1636 (Monet: Tradition, verbale, ou ecrite); 1704 (Trév.: tradition écrite, tradition non écrite); 1735 (Lenglet du Fresnoy, L'Hist. justifiée contre les romans, p. 100: tradition orale); 2. 1624 « manière, ou ensemble de manières, de penser, de faire ou d'agir, qui est un héritage du passé » (J. L. Guez de Balzac, Lettres, éd. H. Bibas et K. T. Butler, t. 1, p. 157: une tradition que les Gascons laissent en mourant à leurs enfans); 3. av. 1654 « information, plus ou moins légendaire, relative au passé » (Id., Dissertations pol., p. 439); 4. 1785 théâtre « mot, phrase ou jeu de scène dus à l'imagination d'un acteur » (Beaumarchais, Mariage de Figaro, Placement des acteurs ds Œuvres, coll. Génie de la France, t. 2, p. 33: relâchement dans la tradition donnée par les premiers Acteurs); 1835 (Ac.: ce jeu de théâtre est une tradition). Empr. au lat.traditio « action de remettre, de transmettre, remise, livraison; transmission, enseignement; relation, rapport, mention », lat. chrét. « tradition, enseignement oral; tradition (des apôtres, des Pères, de l'Église, p. oppos. à l'Écriture) »; dér. de tradere (supin traditum) « transmettre, remettre; transmettre oralement ou par écrit ». Fréq. abs. littér.: 2 805. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3 722, b)2 707; xxes.: a) 4 134, b) 4 815.
DÉR.
Traditionnaire, adj. et subst.(Celui) qui, dans la religion juive, interprète la Bible selon la tradition talmudique. (Dict. xixeet xxes.). P. ext. (Celui) qui s'appuie sur une tradition, qui lui est fidèle. Nous ne demandons pas nous, socialistes traditionnaires, l'abolition, dans le sens communiste, de la propriété (Proudhon, Révol. soc., 1852, p. 218). [tʀadisjɔnε:ʀ]. Att. ds Ac. 1762-1878. 1resattest. a) α) 1696 juifs traditionaires « juifs qui font appel à la tradition talmudique pour interpréter la Bible (p. oppos. à juifs caraïtes) » (P.-Y. Pezron, Dissertation à la fin de l'Hist. évangélique, p. 45: les Juifs Traditionaires attachez au Talmud [...] les Juifs Caraïtes), 1701 subst. (Mém. de Trév., sept., p. 66 ds Fonds Barbier: rabbins Thalmudistes qu'on appelle autrement les Traditionnaires), β) 1697 relig. musulmane « sunnite (p. oppos. à chiite) » (B. d'Herbelot, Bibl. orientale, p. 629, ibid.: ces Sunnites ou Traditionnaires), b) 1852 adj. « fidèle à la tradition » (Proudhon, loc. cit.); de tradition, suff. -aire1 et 2*.
BBG.Goudet (J.). Vocab. relig. et théol. Foi Lang. 1977, no4, pp. 262-277.