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TOURNOI, subst. masc.
A. − [Au Moyen Âge] Joute guerrière au cours de laquelle plusieurs chevaliers s'affrontaient en champ clos, l'un contre l'autre ou par groupes, à cheval ou à pied, avec lance, pique, épée ou massette, en présence d'une brillante assemblée. Le duc Philippe (...) se retrouvait toujours avec plaisir parmi ces Flamands, chez qui il avait passé une heureuse jeunesse. Ce n'était partout que joûtes et tournois; il y en eut surtout de superbes à Bruxelles, chez son neveu le duc de Brabant (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 4, 1821-24, p. 332).C'est à cause de son heureuse situation dans l'année que la Pentecôte est choisie de préférence pour la célébration des grandes fêtes de la chevalerie, tournois et adoubements (Faral, Vie temps st Louis, 1942, p. 203).
B. − P. anal. [Dans certains jeux et sports] Compétition qui se déroule en plusieurs matches, épreuves ou manches, mais au cours de laquelle on ne décerne pas de titre de champion. Tournoi de tennis, d'échecs. La Commission régionale de Ping-Pong de la F.S.G.T. organise son tournoi par équipe (L'Œuvre, 18 janv. 1941).Le tournoi interrégional de natation aura lieu à Lyon le dimanche 6 avril (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 9, col. 7).
RUGBY. Tournoi des Cinq Nations. Compétition au cours de laquelle se rencontrent chaque année les équipes de rugby d'Angleterre, d'Écosse, de France, d'Irlande et du Pays de Galles. [Le rugby] a repris tellement de force que l'équipe française est devenue l'une des meilleures du monde, réussissant à gagner plusieurs fois le tournoi des Cinq Nations et à vaincre les fameux Africains du Sud (les Springboks) sur leur propre terrain (Jeux et sports, 1967, p. 1342).
C. − Au fig. Toute lutte, tout concours où, dans un domaine quelconque, on rivalise de talent. De ses classes, nous ne connaissons que son assiduité, ses réussites. Il est l'écolier modèle, le vainqueur des tournois scolaires, l'enfant sage (Brasillach, Corneille, 1938, p. 35).
Prononc. et Orth.: [tuʀnwa], [-ɑ]. Homon. tournois. Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930, Pt Rob. 1977, Warn. 1968 [a] mais Martinet-Walter 1973 [a], [ɑ] (Rob. 1985 [ɑ], [a]). Ac. 1694, 1718: -noy; dep. 1740: -noi. Étymol. et Hist. Ca 1160 (Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 867). Déverbal de tournoyer*. Fréq. abs. littér.: 234. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 612, b) 150; xxes.: a) 134, b) 310. Bbg. Marceil (J.). Les Échecs. Banque Mots 1980, no20, p. 186. − Quem. DDL t. 3, 33.