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TOURNILLER, verbe
A. − Empl. intrans., fam.
1. Faire des tours, aller et venir en tous sens. Synon. tournailler, tournicoter, tourniquer.L'exécuteur tournille comme une poule qui n'a qu'un poussin, il ne sait plus que faire de l'aristocrate (Balzac, Œuvres div., t. 1, 1830, p. 505).
2. Se tortiller. Garde l'œil, commère, sur le chemin qui s'en va tournillant là-bas, Jusqu'à cette montagne qui a forme d'un lion couché (Claudel, Soulier, 1929, 1rejournée, 8, p. 691).
B. − Empl. trans. Synon. de tortiller.Il lui prit les pattes [à une panthère], le museau, lui tournilla les oreilles, la renversa sur le dos, et gratta fortement ses flancs chauds et soyeux (Balzac, Passion ds désert, 1836, p. 327).
REM.
Tournillements, subst. masc. plur.Allées et venues. Elle congédia Rosine Chuchin, préférant à ses tournillements bavards devant le lit, la joie de se sentir seule dans cette chambre pleine de souvenirs (A. Daudet, Pte paroisse, 1895, p. 185).
Prononc.: [tuʀnije], (il) tournille [-nij]. Étymol. et Hist. 1remoit. xviies. (Guez de Balzac ds Lar. 19e, s. réf.); 1784 (Beaumarchais, Mariage de Figaro, éd. Pol Gaillard, préf., p. 24). Dér. de tourner*; suff. -iller*.