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TORRÉFACTION, subst. fém.
A. − Action de mettre au contact de l'air, sous l'action d'un feu direct, des substances organiques que l'on désire oxyder. Torréfaction légère, poussée; torréfaction du cacao, du café, du tabac; torréfaction des bois; huile de café obtenue par torréfaction. La torréfaction des fèves nettoyées et classées par grosseur au triage est l'opération la plus délicate de toute la fabrication. C'est d'elle que dépend la qualité du chocolat et sa finesse de goût. (...) On emploie des boules à torréfier chauffées à feu nu ou par de l'air surchauffé (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 37).
P. métaph. Je me perds dans les traînes (...) je cours après les insectes et je rentre à midi dans un état de torréfaction impossible à décrire (Sand, Corresp., t. 2, 1836, p. 4).
INDUSTR. ALIM. ,,Chauffage à sec de l'amidon ou de la fécule, généralement en présence d'acides, pour produire de la dextrine`` (Industries 1986).
B. − TECHNOL., vx. Action de torréfier un minerai. Parvenu à ce degré, la pyrolignite de chaux encore liquide est transvasée dans des chaudières en tôle ou en fonte dites de fritte ou de torréfaction (Wurtz, Dict. chim., t. 2, vol. 2, 1876, p. 1253).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀefaksjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1576 « action qui consiste à exposer à l'action du feu une substance solide » (Réglement sur la maîtrise d'apothicaire ds A. Thierry, Recueil des monuments inéd. de l'hist. du Tiers État, 1resérie, II, 843 ds Fonds Barbier); spéc. 1797 « traitement du café » (Voy. La Pérouse, t. 2, p. 268). Dér. sav. de torréfier*; élém. formant -faction, lat. -factio, de factum, supin de facere « faire ». Fréq. abs. littér.: 10.