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TORCHE-CUL, subst. masc.
Trivial
A. − Linge, papier avec lequel on s'essuie après être allé à la selle. Regarde-moi ces chemises; Je les ai quatre fois mises, Elles ont tantôt vécu; Et, sans les croire éternelles, Je te livre des flanelles, Tu me rends des torche-culs! (Ponchon, Muse cabaret, 1920, p. 279).
B. − [P. réf. à la destination de ce papier] Écrit rédigé à la hâte, malproprement présenté ou méprisable, sans valeur. Lu ceci dans le même torche-cul: « Laissons les morts, a dit un poète, ensevelir leurs morts. » Inouï (Bloy, Journal, 1901, p. 71).
REM.
Torcheculatif, -ive, adj.,plais. [Corresp. à supra B] Qui n'a aucune valeur. Cet aristocratique Schopenhauer, le voilà mis à la portée des masses, le voilà répandu sur du papier torcheculatif! (Goncourt, Journal, 1884, p. 315).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀ ʃky]. Ainsi ds Passy 1914. Lar. Lang. fr., Martinet-Walter 1973, Rob. 1985 [tɔ ʀ ʃ ə-]. Att. ds Ac. 1718-1878. Étymol. et Hist. 1. Ca 1495 « linge, papier, etc. avec quoi on s'essuie après qu'on a été au cabinet » (2eRepeu franche ds Rec. des hystoyres des repeus franches, fob VIII vo); 2. 1718 « écrit fort méprisable » (Ac.). Formé de torche (du verbe torcher*) et de cul*. Cf. 1464 torche pour essuer le cul (J. Lagadeuc, Catholic., éd. Auffret de Quoetqueueran, Bibl. Quimper ds Gdf., s.v. tourse1). Fréq. abs. littér.: 20. Bbg. Quem. DDL t. 25 (s.v. torcheculatif).