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TIRETAINE, subst. fém.
Étoffe grossière d'autrefois faite de laine mélangée de lin, de coton. Couverture, surcot, tenture de tiretaine. Jupe de tiretaine rayée rouge et bleue (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 242).De quoi se vêtir, depuis les draps de luxe et la fine lingerie jusqu'à la toile de chanvre et la tiretaine (Faral, Vie temps st Louis, 1942, p. 67).
Prononc. et Orth.: [tiʀtεn]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1247 Douai (doc. ds Gdf. Compl.). Prob. dér. de l'a. fr. tiret « sorte d'étoffe précieuse » (ca 1140, Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 6393), lui-même dér., à l'aide du suff. -et, de tire « sorte d'étoffe de soie » (ca 1180, Jehan le Nevelon, Vengeance Alexandre, 1635 ds Elliott Monographs, 27, p. 83), lequel représente le lat. médiév. tyrium « sorte d'étoffe précieuse » (ixes. ds Du Cange), dér. de Tyrus « Tyr », ville de Phénicie renommée pour ses soieries. La finale -aine est peut-être due à l'infl. de futaine* (v. FEW t. 13, 2, p. 464 et Mél. Boutière (J.), Liège, t. 1, 1971, pp. 271-274). Bbg. Dutko (Z.-E.). Rem. étymol. Fr. mod. 1935, t. 3, p. 162. − Gossen (Ch.-Th.). À propos de l'étymol. de tiretaine. R. Ling. rom. 1960, t. 24, pp. 106-111.