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TIMBRER, verbe trans.
A. − ADMIN., COMM. Marquer d'un timbre, d'un coup de tampon (v. timbre E 1). Tu vas voir, c'est très curieux. Les uns (ce sont les rédacteurs) rédigent des lettres qui ne signifient rien; et les autres (ce sont les expéditionnaires) les recopient. Là-dessus arrivent les commis d'ordre, lesquels timbrent de bleu les pièces du dossier, enregistrent les expéditions, et envoient le tout à des gens qui n'en lisent pas le premier mot (Courteline, Ronds-de-cuir, 1893, p. 139).[Le docteur] écrivait une autre ordonnance, qu'il timbra et remit à la mère: « Passez à la pharmacie. On vous fera cette potion tout de suite (...) » (Bourget, Actes suivent, 1926, p. 138).
Empl. pronom. passif. L'employé se lance alors dans une profuse explication qui tend à prouver que les heures des départs n'étant pas les mêmes que les heures d'arrivée, il n'y a pas de confusion possible; que, du reste, les lettres arrivantes et les lettres partantes ne se timbrent même pas dans le même local (Gide, Souv. Cour d'ass., 1913, p. 623).
B. −
1. DR. Timbrer un acte, un document, une pièce. Inscrire en tête de la feuille la date et le sommaire du contenu. (Dict. xixeet xxes.).
2. DR. FISCAL. Marquer du timbre fiscal ou coller une vignette dont le prix représente un droit versé au fisc (v. timbre E 2). Timbrer une affiche, une quittance; faire timbrer un effet de commerce (Dict. xixeet xxes.).
C. − HÉRALD. Timbrer un écu. Placer un ornement au-dessus de l'écu (d'apr. Vogüé-Neufville 1971). Aussi tes derniers fils (...), Timbrent-ils leur écu d'un palmier ombrageant De son panache d'or une Ville d'argent (Heredia, Trophées, 1893, p. 117).L'écu est timbré du casque (Suarès, Voy. Condottière, t. 1, 1910, p. 24).
D. − POSTES ET TÉLÉCOMM. Apposer un ou plusieurs timbres-poste ou une marque postale représentant le prix du port. Timbrer une lettre, un colis postal. Les lettres achevées, il éprouvait du soulagement. Il se hâtait de les timbrer et de les jeter à la boîte (Duhamel, Combat ombres, 1939, p. 235).Achats de timbres-poste, ou frais assimilés (machines à timbrer) (Villemer, Organ. industr., 1947, p. 192).
E. − TECHNOL. Apposer un timbre sur un appareil à vapeur (v. timbre E 4). (Dict. xxes.).
REM.
Timbreur, -euse, subst.a) Subst. masc. ou fém. Personne qui marque avec le timbre (v. ce mot F). (Dict. xixeet xxes.). b) Subst. fém. Machine destinée à apposer des timbres (v. timbre D). (Ds Termes nouv. Sc. Techn. 1983).
Prononc. et Orth.: [tε ̃bʀe], (il) timbre [tε ̃:bʀ ̥]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « faire résonner le timbre, le tambour » (Destruction de Rome, 425 ds T.-L.); 2. 1507-11 [date de l'impression] « en héraldique, surmonter d'un cimier le casque de l'écu » (Guill. de Digulleville, Trois pelerinages, fo43b ds Gdf. Compl.); 3. 1675 papier timbré « destiné à la rédaction de certains actes » (Mmede Sévigné, Corresp., 30 oct., éd. R. Duchêne, t. II, p. 147); 1680 « marquer d'un timbre un papier pour servir aux usages déterminés par la loi » (Rich.); 4. 1690 timbrer une pièce (Fur.); 5. a) 1761 part. passé « lettre marquée du timbre d'un bureau de poste » (J.-J. Rouss., Lett. à Panckoucke, 15 févr. ds Littré); b) 1935 timbrer une lettre, un envoi postal « apposer un timbre-poste sur une lettre » (Ac.); 6. 1926 « apposer sur un appareil à vapeur un poinçon indiquant la pression maximale » (J. Cahen, Bruet, Carrières, p. 69). Dér. de timbre*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 13.