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TIMAR, subst. masc.
HIST. TURQUE. Fief militaire d'importance secondaire dans l'empire ottoman, accordé par un grand seigneur à un vassal à condition qu'en cas de guerre, celui-ci le fournisse en cavaliers et se rende lui-même à l'appel. L'armature administrative et militaire si originale (...) s'effondrait depuis que les guerriers turcs, acclimatés à la vie sédentaire dans leurs « timars », poussaient aux emplois leurs fils éduqués dans les écoles (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 17).
REM.
Timariot, subst. masc.,hist. turque. Militaire turc qui jouissait du bénéfice du timar au moyen duquel il pourvoyait à son entretien ainsi qu'à celui de quelques miliciens. Les timariots sont obligés de servir en personne à la guerre, avec un nombre d'hommes et de chevaux proportionné au revenu du timar (Pissot1803).
Prononc. et Orth.: [tima:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1542 tymar (A. Geuffroy, Estat de la court du grant Turc, Paris, b i vods R. Ling. rom. t. 35, p. 218: deux manieres de soulde ou gaiges: lune sappelle Olopha [...] l'autre sappelle Tymar); 1575 timare (Thevet, Cosmographie univ., V, IV, fo127 vo); 1579 timar (Lettre de M. de Germigny à Henri III, 24 déc. ds Négociations de la France dans le Levant, éd. E. Charrière, t. 3, p. 849). Empr. au turctιmar « fief militaire », qui serait, selon du Cange Graec., col. 1578, empr. au gr. médiév. τ ι μ α ́ ρ ι ο ν « honoraires, salaire; cadeau », en partic., d'apr. une citat. de Damascenus Studita: « place forte attribuée à un soldat en guise de récompense pour son courage et ses hauts faits ». Τ ι μ α ́ ρ ι ο ν est dér. du gr. class. τ ι μ η ́ « valeur, prix; estime; honneur, considération; récompense » (cf. également du Cange; Mén. 1694 et 1750; DEI). Bbg. Quem. DDL t. 1.