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THÉOSOPHE, subst. masc.
PHILOS., RELIG. Adepte de la théosophie.
A. − [Corresp. à théosophie A] À côté de ce symbolisme organique [la conception des Sephiroth comme parties ou membres de l'homme mystique], d'autres genres d'expression symbolique se présentent au théosophe qui cherche à décrire le royaume de la Divinité (G.-G. Scholem, Les Grands courants de la mystique juive, trad. par M.-M. Davy, 1968, p. 231).
En appos. Par le piétisme et les frères moraves, il y a filiation entre Boehme, le cordonnier théosophe du XVIIesiècle, et les romantiques (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 628).
B. − [Corresp. à théosophie B] Les Théosophes, qui ont entrepris l'œuvre de vulgariser en Occident les doctrines orientales, font une distinction entre les différents moyens qu'emploie la pensée pour se transmettre (Warcollier, Télépathie, 1921, p. 344).
Prononc. et Orth.: [teɔzɔf]. Att. ds Ac. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1704 « qui a une grande connaissance des choses divines, de la théologie » (Trév.); 2. 1765 « qui pratique la théosophie » (Diderot, Opinions des anciens philosophes. Les théosophes ds Œuvres, éd. R. Lewinter, t. 14, Paris, 1972, p. 863). Empr. au lat. médiév.theosophus « qui a une grande connaissance des choses divines » 999; xies., Hugues de Flavigny ds Du Cange, gr. θ ε ο ́ σ ο φ ο ς « instruit des choses divines » (fin iiies., Porphyre ds Liddell-Scott). Fréq. abs. littér.: 27. Bbg. Barbier (P.). Proc. Leeds Philos. Lit. Soc. 1936, t. 6, pp. 136-138.