Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
THÉOLOGISME, subst. masc.
PHILOS. [Chez A. Comte; corresp. à état théologique] Conception du monde fondée sur la croyance à des ,,agents surnaturels plus ou moins nombreux, dont l'intervention arbitraire explique toutes les anomalies apparentes de la nature`` (Morf. Philos. 1980). Le théologisme, qui n'institue, au fond, qu'une immense transition spontanée du fétichisme au positivisme, émane de l'un dans le polythéisme et conduit à l'autre par le monothéisme (Comte, Catéch. posit., 1852, p. 237).
REM.
Théologiste, subst. masc.,philos. Adepte du théologisme. Le positiviste ferme les yeux pendant ses effusions secrètes, afin de mieux voir l'image intérieure; tandis que le théologiste les ouvrait pour apercevoir au dehors un objet chimérique (Comte, Catéch. posit., 1852, p. 183).
Prononc.: [teɔlɔ ʒism̭]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1835 « abus, subtilité de la discussion théologique » (Ch. Nodier d'apr. Lar. 19e); 2. 1840 « doctrine, théorie, système théologique » (Lamennais, Esquisse d'une philosophie, t. 3, p. 53 d'apr.Y. Le Hir, Lamennais écrivain, Paris, 1948, p. 27: Le théologisme triomphe lorsqu'il s'applique à démontrer l'insuffisance du naturalisme); 1852 le théologisme d'Occam (Comte, op. cit., p. 9). Dér. de théologie*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér.: 16.