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THÉRAPIE, subst. fém.
A. − MÉD. Manière de traiter une maladie (par des agents physiques, médicamenteux, etc.). Synon. thérapeutique (v. ce mot I A 2 a).Toutes les radiothérapies pourraient être interprétées comme des thérapies par l'utra-violet (Le Radium, déc. 1904, p. 179).Ce sont là des problèmes profondément pensés par les juristes, alors que les médecins, retenus par les questions de pure thérapie, n'ont pas eu le loisir de réfléchir à l'orchestration sociale de leur activité (David, Cybern., 1965, p. 142).
B. − PSYCHOL., PSYCHANAL. Méthode de traitement de certains troubles psychiques ou psychosomatiques (par l'analyse, l'expression corporelle, etc.); en partic., synon. de psychothérapie, thérapeutique (v. ce mot I A 2 b). Thérapie analytique. On ne saurait (...) attendre d'interventions inspirées de la psychologie sociale ou de thérapies plus ou moins psychanalytiques du rapport maître-élève qu'elles économisent la mise en œuvre d'une politique de l'éducation (Antoine, Passeron,Réforme Univ.,1966,p. 212).La fiction collective peut fort bien être utilisée non plus comme moyen de diagnostic mais comme moyen de thérapie ainsi qu'on le voit dans le psychodrame: (...) les facteurs personnels à discipliner y émergent, (...) un tel jeu possède donc un pouvoir cathartique (Jeux et sports, 1967, p. 138).Thérapie institutionnelle*. Thérapie occupationnelle. V. ce mot dér. s.v. occupation.
Thérapie sexuelle. Ensemble des moyens de traitement prescrits par un sexothérapeute pour résoudre les problèmes sexuels. Jeux de mains lors d'une séance de « thérapie sexuelle » organisée par le docteur Helen Kaplan (Le Sauvage, janv. 1976, p. 20, col. 2).
Thérapie de comportement/comportementale. ,,Méthode de traitement de certaines névroses ou troubles de comportement par la création de réflexes conditionnés ou, au contraire, par un déconditionnement`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Deux groupes [de cardiaques] ont été constitués: ceux qui acceptaient de suivre une thérapie de comportement et les autres. Que s'est-il passé pour les premiers? « Nous leur avons appris, déclare le docteur Ulmer, comment patienter (...), comment marcher et parler plus lentement, comment passer quinze minutes par jour sans rien faire (...). Il leur a suffi de répéter ces attitudes jusqu'à ce qu'elles deviennent des habitudes » (Le Monde aujourd'hui, 7-8 oct. 1984,p. V, col. 4).
Thérapie de famille/familiale. ,,Technique et forme de traitement où conjointement tous les membres d'une famille nucléaire, tous ceux qui vivent sous le même toit (...) sont traités`` (Ancelin Sc. hum. 1982, pp. 378-379). L'un des principaux théoriciens de la thérapie familiale, M. André Ruffiot (...) a réaffirmé les (...) règles de ces techniques: l'expression spontanée des membres du groupe familial conviés à la cure; l'abstention (...) de toute intervention active du thérapeute sur les symptômes et sur le mode de vie pratique de la famille; enfin, l'ouverture du cercle familial à plusieurs générations (Le Monde, 9 oct. 1985, p. 20, col. 3).
Thérapie de groupe. Forme de traitement utilisée dans des ,,groupes à but explicitement thérapeutiques organisés autour d'une activité telle que la musique, le théâtre, la danse, la discussion centrée sur un thème, et qui se distingue des psychothérapies de groupe dans la mesure où la thérapie est moins individualisée, (...) moins essentiellement fondée sur la communication verbale`` (Thinès-Lemp. 1975, p. 971, col. 2). Le Dr Jallenques, spécialiste de la thérapie de groupe par le cri, explique que ses patients ne sont pas forcément des malades: (...) « Notre méthode consiste à satisfaire des nécessités psychologiques par le senti et le vécu pour assumer les relations avec soi-même et avec les autres » (Elle, 23 mai 1977, p. 26, col. 3).
Prononc.: [teʀapi]. Étymol. et Hist. 1. 1669 « thérapeutique » (Molière, Monsieur de Pourceaugnac, I, 8); repris au xixes. 1824 (Nysten); 2. 1963 psychanal. (Lafon). Empr. au gr. θ ε ρ α π ε ι ́ α « entretien, traitement », « soin du corps, soins médicaux, traitements », « préparation d'un remède »; le sens 2 a été repris de l'all. therapie, angl. therapy. Bbg. Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1981, t. 45, p. 499. − Quem. DDL t. 8, 29 (s.v. thérapie analytique).