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TERME2, subst. masc.
A. −
1. Mot ou ensemble de mots ayant, dans une langue donnée, une signification précise et exprimant une idée définie. Synon. mot (v. ce mot I A).Je ne puis pas exprimer les nuances fines des événements, le meilleur, le profond de la chose, parce que les termes manquent, et qu'il faudrait deux ou trois heures pour y plier les termes de la langue (Stendhal, Journal, t. 1, 1806, p. 280).Aujourd'hui (...) la plupart de nos gens d'Église écrivent pesamment et leur vocabulaire est tout hérissé de termes barbares. Sont-ils plus intelligents? Disent-ils des choses plus profondes? Cela n'est pas évident, mais sans doute faut-il parler le langage de son siècle (Green, Journal, 1956, p. 274).
SYNT. Terme abstrait, archaïque, argotique, bas, concret, équivoque, exact, familier, figuré, impropre, inusité, juste, populaire, rare, régional, savant, usuel, hors d'usage, vulgaire, vieux; au sens littéral du terme; dans toute la force du terme; dans toute l'acception du terme; terme qui dénomme, désigne, qualifie qqc.
2. Nom qui appartient à un système structuré, en se distinguant de tous les autres éléments du système, et qui dénote dans une langue donnée des classes ou des unités à l'intérieur de ces classes. Terme de biologie, de chimie, de linguistique, de mathématiques, de palais, de physique; terme didactique, judiciaire, philosophique, scientifique. Les médecins de Molière parlaient latin, les nôtres parlent grec (...). Ils commencèrent à user sérieusement de ce stratagème au dix-huitième siècle; du moins ne voit-on, avant cette époque, même dans Furetière, que peu de termes médicaux tirés du grec (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 36).Le nom est l'objet même de la terminologie: en effet, un nom définissable à l'intérieur d'un système cohérent, énumératif et/ou structuré, est un terme; le contenu de sa définition correspondant à une notion (concept), analysable en compréhension (A. Rey, La Terminol., 1979, p. 22).
B. − Au plur. Ensemble de mots, d'expressions utilisé pour communiquer sa pensée; manière de s'exprimer. Termes châtiés, choisis, clairs, courtois, exacts, explicites, formels, imagés, nobles, respectueux, voilés. Mélanie (...) trouvait sans efforts des termes colorés et savoureux comme les fruits de nos vergers: elle abondait en plaisants dictons, en sages proverbes, en images populaires et rustiques (A. France, Pt Pierre, 1918, p. 199):
1. Voyez comme ils parlent de tout. Toujours les termes les plus crus, les plus grossiers, les plus abjects; ceux-là seulement leur paraissent vrais, tout le reste n'est que parade, convention et préjugés. Qu'ils racontent une anecdote, qu'ils rendent compte de ce qu'ils ont éprouvé, toujours le mot sale et physique, toujours la lettre, toujours la mort. Musset, Confess. enf. s., 1836, p. 318.
Verbe + en terme + adj.Déclarer, dire, parler en termes courts, décents, fleuris, familiers, galants, obscurs, précis. En arrivant à la porte de Caen, on examina pendant dix minutes les passeports des deux voyageurs, et, comme Leuwen se fâchait, un homme d'un certain âge, grand et fort (...) l'envoya faire f... en termes fort clairs (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 101).Comme elle était peu familiarisée par son éducation première avec le langage travesti des libertins, elle décrivait ce qu'elle avait vu dans les cartons de l'évêché, en termes crus à vous allonger les dents comme si vous eussiez mangé des pommes vertes (Boylesve, Leçon d'amour, 1902, p. 97).
Aux termes d'une loi, d'un traité, etc. Tel qu'il est stipulé dans un texte officiel, au sens exact de ce texte. [La comtesse de Restaud] résista longtemps à donner sa signature, indispensable aux termes de nos lois pour valider la vente des biens (Balzac, Gobseck, 1830, p. 426).Aux termes du traité de 1881, la France est responsable en Tunisie du maintien de l'ordre public (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 1, col. 4).
En d'autres termes. Pour exprimer la même idée à l'aide d'autres mots. Cette nouvelle conception de la réflexion, qui est la conception phénoménologique, revient en d'autres termes à donner une nouvelle définition de l'a priori (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p. 255):
2. Ce langage de la mise en scène considéré comme le langage théâtral pur, il s'agit de savoir s'il est capable d'atteindre le même objet intérieur que la parole, si (...) il peut prétendre à la même efficacité intellectuelle que le langage articulé. On peut en d'autres termes se demander s'il peut non pas préciser des pensées, mais faire penser... Artaud, Théâtre et son double, 1938, p. 83.
(En) propres termes. Propos exactement tenus. Il avait dit la veille à son ministre en propres termes: « Je propose l'abbé Guitrel, mais l'abbé Guitrel ou l'abbé Lantaigne, c'est bonnet blanc et blanc bonnet (...) » (A. France, Anneau améth., 1899, p. 377).
En/dans ces termes. Selon la manière suivante. L'abbé (...) me parla en ces termes: « Jean le Diacre rapporte que saint Grégoire (...) » (A. France, Vie littér., 1890, p. 126).« Je me suis déclassé, j'ai fait la servante, je ne le regrette pas, c'était pour la France ». C'est dans ces termes que Déroulède me dit la belle satisfaction que serait pour lui l'académie (Barrès, Cahiers, t. 5, 1907, p. 230).
En termes de. Dans la terminologie, le vocabulaire propre à une discipline, un art, une science, une pratique. En termes d'art, de biologie, de chimie, d'informatique, de mathématiques, de médecine. On appelle, en termes d'atelier, croquer une tête, en prendre une esquisse, dit Mistigris d'un air insinuant (Balzac, Début vie, 1842, p. 401).Il fut impossible au vidame de Maulle de trouver ce qu'en termes de justice on nomme un alibi (Villiers de L.'I.-A., Contes cruels, 1883, p. 266).
C. − Spécialement
1. LOG. ,,L'un des éléments simples entre lesquels on établit une relation logique ou mathématique`` (Lal. 1968). Terme d'un jugement attributif; termes d'un syllogisme. Le syllogisme consiste à conclure du rapport de deux termes (le grand terme ou majeur, le petit terme ou mineur) avec un même troisième (le moyen terme ou moyen) à leur rapport mutuel (Foulq.-St-Jean1962).
P. anal. Moyen terme. Solution intermédiaire, compromis. Avec ce je ne sais quoi d'indéfinissable (...) qu'il y a dans votre caractère, si vous ne faites pas fortune vous serez persécuté; il n'y a pas de moyen terme pour vous (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p. 235).Entre l'offre de cinq cent mille francs et la demande de sept cent mille francs, il fallait prendre un moyen terme et accorder six cent mille francs (Zola, Curée, 1872, p. 398).
Terme de comparaison. Ce qui sert de référence dans une comparaison. Apercevant la contrariété de vos opinions, vous avez conçu qu'il fallait les soumettre à un régulateur commun d'évidence, les rapporter à un terme général de comparaison, et vous êtes convenus d'exposer chacun vos preuves de croyance (Volney, Ruines, 1791, p. 207).
2. MATHÉMATIQUES
a) ARITHM. Élément simple en relation avec un ou plusieurs autres éléments. Termes d'une fraction, d'une somme. Le cas des fractions rationnelles à termes entrelacés dont les zéros et les pôles sont réels et entrecroisés a des propriétés voisines de celles de la fonction homographique (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 52).
b) ALG. Monôme en relation avec d'autres. Termes homothétiques. Toute fonction harmonique et régulière à l'intérieur d'une sphère est développable en série de Mac-Laurin, intégrable et dérivable terme à terme indéfiniment (Painlevé, Résist. fluides non visqueux, 1930, p. 63).
Terme d'une suite, d'une série. Prenons d'abord deux éléments A et B de C, et supposons qu'il existe une suite (...) d'éléments, appartenant tous au continu C, de telle façon que A et B soient les deux termes extrêmes de cette suite et que chaque terme de la suite soit indiscernable du précédent (H. Poincaré, Valeur sc., 1905, p. 97).
c) P. anal. Élément en relation avec un ou plusieurs autres. Monsieur, madame Latournelle et Butscha retournèrent les termes de ce problème sous toutes les faces, en parcourant toutes les suppositions possibles (Balzac, Modeste Mignon, 1844, p. 120).
REM. 1.
Termer, verbe trans.,plais. Nommer, Me voici dans mon wagon spécial (en langage de chemin de fer ça se terme wagon-toilette, charmant le mot n'est-ce pas?) (Verlaine, Œuvre compl., t. 5, Quinze jours en Holl.,1893,p. 206).
2.
Terminisme, subst. masc.,philos. Expression radicale du nominalisme, d'après laquelle les idées générales ne sont que des termes ou des mots (d'apr. Foulq.-St-Jean 1962).
Prononc. et Orth. V. terme1. Étymol. et Hist. I. A. 1. a) α) Ca 1050 « date à laquelle doit avoir lieu quelque chose » (Alexis, éd. Chr. Storey, 46); β) ca 1145 plus gén. « moment, jour, point du temps où quelque chose a lieu » (Wace, Conception N.-D., 1265 ds Keller, p. 334); 1594 être en terme de, être aux termes de « être sur le point de » (Lett. miss. de Henri IV, t. 4, 23 avr., p. 144 et 27 nov., p. 256 ds Gdf. Compl.); 1610 au terme de « sur le point de » (Béroalde de Verville, Moyen de parvenir, éd. A. Tournon, p. 270); b) α) ca 1100 « moment qui constitue la fin d'un délai pour l'exécution d'un engagement » (Roland, éd. J. Bédier, 54); β) ca 1150 spéc. « fin d'un délai de paiement, échéance » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 739); 1804 terme de grâce (Code civil, art. 1292, p. 233); δ) xiiies. a terme « avec un report du paiement à une échéance donnée » vendre a terme (Sermons poit., éd. A. Boucherie, 147 ds T.-L.); 1283 payer a termes (Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, 1397); 1832 marchés à terme (Say, Écon. pol., p. 545); 1853 opérations à terme (Boyard, Bourse et spécul., p. 166); ε) 1896 p. ext. à terme « dont l'effet est reporté à plus tard, les conséquences n'étant pas immédiates » (Goncourt, Journal, p. 873); c) α) ca 1145 « fin normale de la grossesse, date prévue pour l'accouchement » (Wace, Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 568); 1414 à terme « à la fin normale de la grossesse » (Journal d'un Bourgeois de Paris, éd. Tuetey, 50 ds IGLF); 1465 avant terme « avant la fin normale de la grossesse » (J. de Roye, Chron. scandaleuse, éd. B. de Mandrot, t. 1, p. 59); β) 1832 avant terme p. ext. « plus tôt que prévu, prématurément » (Balzac, Corresp., p. 649); 1842 mené à terme « achevé, terminé » (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 2, p. 95); d) α) 1176-81 plus gén. « arrêt, cessation » (Chrétien de Troyes, Chevalier lion, éd. M. Roques, 1474); 1706 mettre un terme à « faire cesser » (P. Crébillon, Idoménée, p. 62); β) 1789 à terme « qui a une fin, qui n'est pas perpétuel » privilège à terme « privilèges non héréditaires » (Sieyès, Tiers état, p. 34); e) fin xiiies. [date du ms.] li termes de ma vie « ma mort » (Conte de Floire et Blancheflor, ms. Bibl. Nat. fr. 375, éd. J. L. Le Clanche, 2390); fin xiiies. ses termes « la fin de sa vie » (De celle qui se fit foutre sur la fosse de son mari, 6 ds A. de Montaiglon et G. Raynaud, Rec. gén. de fabliaux, t. 3, p. 118); 1654 terme fatal « mort » (Guez de Balzac, Dissertations chrest. morales, p. 351); 1585 p. ext. la France est à son terme (Ronsard, Caprice, 149 ds Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 18, p. 322); 1719 parvenir, toucher à son terme « arriver à la fin de sa vie » (A. H. de La Motte, Fables, éd. 1754, p. 265 et 317); f) 1421 « échéance d'un loyer, loyer » (Journal d'un Bourgeois de Paris, 155 ds IGLF); 2. a) 1155 « période de temps déterminée par sa fin » A brief terme (Wace, Brut, 14050 ds Keller, p. 326a); ca 1220 a cort terme (Comte Poitiers, éd. B. Malmberg, 850); ca 1280 a lonc terme (Adenet le Roi, Cleomadés, éd. A. Henry, 15254); 1547 au bout du terme « enfin, à la fin » (N. du Fail, Propos rustiques ds Œuvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 1, p. 112); b) ca 1165 « délai, répit, durée du report de quelque chose » (Troie, éd. L. Constans, 29054); 1558 spéc. « délai d'un paiement (durée) » (Du Bellay, Regrets, LXXXV, 1 ds Œuvres poét., éd. M. Chamard, t. 2, p. 117); c) 1688 (Rich. t. 2: Terme Ce mot se dit en parlant des locataires et des propriétaires des maisons de Paris et il veut dire trois mois); 3. a) 1402 plur. « usage, coutume » (Christine de Pisan, Balades, XXXI, 30 ds Œuvres poét., éd. M. Roy, t. 1, p. 244); ca 1465 id. « règles, principes » (Georges Chastellain, Chron., VI, I, Kervyn de Lettenhove, t. 4, p. 25); 1547 en termes de « en matière de, selon les règles de » (J. Martin, Archit. Vitruve, p. 5 vods IGLF); b) α) ca 1465 plur. « situation, état » (notamment en ce qui concerne les relations avec quelqu'un) (Georges Chastellain, op. cit., VI, CX, t. 5, p. 97); 1623 être en bons termes « s'entendre, avoir de bonnes relations » (N. Coëffeteau, Hist. romaine, éd. 1646, p. 474); β) 1559 plur. « situation, état, conditions » (Amyot, Trad. Vies des hommes illustres de Plutarque, Alcibiade, 49 ds Littré); 1607 sing. jugez en quel terme sont ses affaires (H. d'Urfé, L'Astrée, éd. H. Vaganay, t. 1, p. 92). B. 1. 1380 (Lexique Aalma ds Roques t. 2, no12.315: terminus [...] ni termes. fins. bone [sic]); 1559 (Amyot, op. cit. ,Numa Pompilius, 28 ds Littré: Terme vault autant à dire comme borne: c'est le dieu des confins); 2. 1535 « pilier surmonté d'un buste à la manière des bornes romaines représentant le dieu Terme » (Comptes des Bâtiments du roi, éd. L. De Laborde, t. 1, 1877, p. 92); 1693 terme angélique, terme rustique, terme marin, terme en console, terme en buste, terme double, termes milliaires (D'Aviler, Explication des termes d'archit., t. 3, pp. 838-839); 1619 immobile comme un terme (H. d'Urfé, op. cit., t. 3, p. 40); 1678 ne bouger plus qu'un terme (La Fontaine, Fables, IX, XIX, v. 19); 1718 être planté là comme un terme (Ac.). II. A. 1. 1370 « mot, unité de vocabulaire porteuse d'une signification » termes legiers a entendre (Oresme, Trad. des Ethiques d'Aristote, Prologue, éd. A. D. Menut, p. 100); ca 1375 en termes generaux (Id., Livre du ciel et du monde, éd. A. D. Menut et A. J. Denomy, p. 220); 2. 1370 « id. » en parlant des mots du vocabulaire d'un domaine précis user de termes ou de moz propres en la science (Id., ibid.); 1377 les termes de fauconnerie (Gace de La Buigne, Roman des deduis, éd. Å. Blomqvist, 7066); 1549 termes propres à leur profession (Du Bellay, Deffense et Illustration de la langue fr., éd. H. Chamard, p. 139); 3. a) ca 1375 au plur. « paroles ou texte » en autres termes (Oresme, Livre du ciel et du monde, p. 122); fin xives. mettre en termes (Froissart, Chron., éd. S. Luce et G. Raynaud, t. 7, p. 126); 1416 en beaulx et piteux termes (A. Chartier, Livre des Quatre Dames, 537 ds Œuvres poét., éd. J. C. Laidlaw, p. 214); 1460-66 tenir ... rudes termes (Martial d'Auvergne, Arrêts d'amour, XXVIII, éd. J. Rychner, p. 131, l. 2); 1585 en mesmes termes (N. Du Fail, Contes et discours d'Eutrapel ds Œuvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 2, p. 306); 1643 en d'autres termes « dit d'une manière différente » (A. Arnaud, De la fréquente communion, p. 730); 1751 loc. en d'autres termes « autrement dit, pour parler autrement » (Prévost, Lettres angloises ou hist. de Mss Clarisse Harlove, lettre 30, t. 1, 2epart., p. 24); b) 1585 « id. » en parlant de l'expression précise, des mots formellement et clairement exprimés et dans leur sens strict termes expres (N. du Fail, op. cit., p. 317); 1601 aux termes des loix (P. Charron, De la Sagesse, éd. 1797, p. 476); 1769 aux termes de la loi « selon la lettre même de la loi » (Diderot, Lettres à Sophie Volland, Gallimard, t. 2, 1950, p. 228); c) 1616 propres termes « termes tels qu'ils ont été exprimés » (D'Aubigné, Tragiques, Aux lecteurs ds Œuvres, éd. H. Weber, pp. 5-6). B. 1. 1657-58 math. (Pascal, De l'esprit géométrique et de l'art de persuader ds Œuvres, éd. L. Lafuma, Seuil, 1972, p. 354); 2. a) 1660 log. et gramm. « un des deux éléments d'une proposition (appelé sujet ou attribut) » (Arnaud et Lancelot, Gramm. gén. et raisonnée, p. 29); b) 1662 plur. spéc. log. petit terme, moyen terme, grand terme (Arnaud et Nicole, La Logique ou l'art de penser, p. 216); 3. 1762 moyen terme « position moyenne, état, rôle moyen entre les extrêmes » (Rousseau, Émile, V ds Œuvres, éd. J. S. Spink, p. 844); 4. 1765 termes de comparaison « expression d'un degré de comparaison » (Encyclop. t. 16, p. 156a); 1791 terme de comparaison « élément d'une comparaison » (Volney, Ruines, p. 231). Du lat. terminus, -i « borne, limite, fin, extrémité, cessation » au propre et au fig., et Terminus, nom propre désignant le dieu Terme. En lat. chrét. terminus (ou parfois termen, v. tertre étymol.) servit à rendre le gr. ο ́ ρ ο ς, ο ν « borne » d'où « limite, délai, règle » et, p. anal., « détermination du sens d'un mot, définition » et « terme d'une proposition », sens qui sont l'orig. de ceux notés en II (v. FEW t. 13, 1, p. 243a, Blaise Lat. chrét., Nierm. et Blaise Latin. Med. Aev.).
STAT.Terme1 et 2. Fréq. abs. littér.: 7 823. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12 632, b) 7 914; xxes.: a) 9 555, b) 12 503.
BBG.Choul (J.-Cl.). La Méth. du discours. Meta. 1979, t. 24, p. 336. − Dumas (H.). La Méth. du discours: termes, mots, expr. Meta. 1977, t. 22, pp. 110-116. − Guilbert (L.). La Spécificité du terme sc. et techn. Lang. fr. 1973, no17, pp. 5-17. − Natanson (E.). Termes, n. sc. et techn., n. déposés? Leb. Spr. 1978, t. 23, no3, p. 109. − Quemada (B.). Les Noms des mots... In: [Mél. Busa (R.)]. Pisa, 1987, pp. 203-223. − Rondeau (G.). Introd. à la terminol. Chicoutimi, 1983, pp. 19-21.