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TÊTE(-)BÊCHE,(TÊTE BÊCHE, TÊTE-BÊCHE) loc. adv.
[En parlant de deux pers. allongées, l'une ayant les pieds à la hauteur de la tête de l'autre] En sens inverse. Jean se rappela cet abri trop petit pour l'escouade où il fallait se coucher tête-bêche pour y loger tous (Chardonne, Dest. sent., III, 1936, p. 107).
P. anal. [En parlant d'un objet, de qqc.] Il faut les dépaqueter, et les placer l'une à côté de l'autre debout, tête bêche (Barbusse, Feu, 1916, p. 198).
Empl. subst., au fig. ou p. métaph. Si le goût du public tourne, je flairerai avant les autres (...) le tête-bêche (Arnoux, Zulma, 1960, p. 8).
Prononc. et Orth.: [tεtbε ʃ]. Ac. 1935: tête-bêche. Étymol. et Hist. 1820 (L'Observateur des Modes, 30 sept., VI, p. 286). Altér. de à tête bêchevet, renforcement de bêchevet*, littéral. « à double tête », où bêvechet n'était plus compris; cf. aussi teste à teste beschevel 1534 (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder et M. A. Screech, p. 139), nom d'un jeu d'enfants consistant à deviner si deux objets cachés sont placés tête-bêche ou non.