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SÉCRÉTEUR, -TRICE, adj.
PHYSIOL. Qui opère la sécrétion, qui sert à la sécrétion. Rôle sécréteur; canaux, organes sécréteurs; cellules, glandes, poches sécrétrices. La sécrétion rénale est-elle comparable aux autres? L'appareil sécréteur serait le rein et l'excréteur la vessie (Cl. Bernard, Notes, 1860, p. 107).Dupré note au tableau physiologique de la constitution émotive: (...) déséquilibre des réactions vasomotrices et sécrétrices (alternance de rougeur et de pâleur, de froid et de chaud, poussées sudorales (...)) (Mounier, Traité caract., 1946, p. 228).P. anal., BOT. Un cas analogue est fourni par les canaux sécréteurs des Conifères (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 129).
♦ Au fig. Le fait de savoir dans quelle mesure en mon cas le silence est ou n'est pas conducteur et sécréteur de pensées (Du Bos, Journal, 1927, p. 387).
− Individu sécréteur. Individu dont les liquides organiques (salive, suc gastrique, bile, urine, liquide amniotique) renferment les antigènes des groupes sanguins A, B, O. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth.: [sekʀetœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Ac. 1835: sécréteur, renvoi à sécrétoire; dep. 1878: -eur. Étymol. et Hist. A. 1564 faculté secretrice [du corps] « faculté de choisir entre ce qui est bénéfique et nocif » (Paré, Œuvres, éd. J.-Fr. Malgaigne, XV, 52, t. 2, p. 503b). B. 1753 secreteur « qui sert à la sécrétion » (P. Tarin, Dict. anat. d'apr. FEW t. 11, p. 375a); 1834 secretrice (Land.); 1835 secreteuse (Lar. 19e). A Formé sur sécrétion* A, ou sur le lat. secretio; B dér. de sécréter*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 12.