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SÉNÉCHAL, -AUX, subst. masc.
A. −
1. Officier du palais royal, remplissant le rôle des anciens maires du palais sous les Mérovingiens et les Capétiens, puis exerçant des fonctions militaires, de finances et de justice sous les Capétiens jusqu'au xiiies. Grand sénéchal (de France). Le maire du Palais [sous les Carolingiens] fut remplacé dans ses fonctions matérielles par le sénéchal, officier dont le nom est germanique et dont l'origine l'est probablement aussi (Fr. Olivier-Martin, Hist. du dr. fr., 1984 [1950], p. 45).
2. [Au Moy. Âge] Officier chargé de l'intendance de la maison d'un seigneur. Le chevalier (...) entre à son tour dans le château; son sénéchal lui tient l'étrier; il met pied à terre (Faral,Vie temps st Louis,1942, p. 34).
B. − Officier royal qui, sous l'Ancien Régime, exerçait des fonctions d'administration et de justice au Sud de la Loire et dans l'Ouest, équivalant à celle des baillis dans le Nord. Les gens du comté de Foix avaient un grand désir d'appartenir directement au roi, et d'être gouvernés en son nom par des sénéchaux, comme Toulouse et Carcassonne, sans être possédés par aucun seigneur (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 32).Si les sénéchaux viennent toujours de France, la plupart des autres officiers sont du pays et en connaissent la langue et les mœurs (L. Febvre, Conq. du Midi par la lang. fr., [1924] ds Combats, 1953, p. 172).
REM.
Sénéchale, subst. fém.,,Femme d'un sénéchal. `` (Ac. 1835-1935) ,,Madame la sénéchale`` (Ac. 1835-1935).
Prononc. et Orth.: [seneʃal]. Ac. 1694, 1718: seneschal; dep. 1740: sénéchal. Étymol. et Hist. 1. Fin du xies. « grand officier attaché à l'hôtel du roi ou d'un seigneur, et qui a des attributions militaires, financières et judiciaires » (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, 942); 1113 (Philippe de Thaon, Comput, éd. I. Short, 11); 2. ca 1135 « serviteur de la table du roi » (Couronnement Louis, éd. Y. G. Lepage, réd. AB, 665). De l'a. b. frq. *siniskalk, germ. *sinaskalka « serviteur le plus âgé », att. par le lat. siniscalcus, senescalcus (viies. ds Nierm. et Scoones, p. 71). Fréq. abs. littér.: 55. Bbg. Scoones (S.). Les N. de qq. officiers féodaux. Paris, 1976, 189 p.