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SURPRESSION, subst. fém.
A. −
1. TECHNOL. Niveau de pression supérieur au niveau normal prévu pour un fluide dans un système (p. oppos. à dépression). Avec ce four, le foyer est nécessairement soufflé pour éviter les rentrées d'air froid, mais la surpression intérieure qui en résulte doit être aussi faible que possible pour ne pas gêner le travail des ouvriers (Barnerias, Aciéries, 1934, p. 62).On voit que l'ouverture de la soupape de refoulement se produit avec une surpression très nette, cette surpression faisant place, vers la fin de la course du refoulement, à une dépression provoquée par l'accélération de la masse gazeuse (Ambroise, Monteur mécan., 1949, p. 111).
[À propos de très hautes énergies] Augmentation des effets de pression. Alors que l'onde de choc issue de l'explosion classique passe très vite, l'onde de choc atomique dure environ mille fois plus longtemps, se combine avec l'onde réfléchie sur le sol en un phénomène dit « effet de Mach » qui provoque une extraordinaire surpression suivie immédiatement d'une phase de dépression dite de « succion » (Billotte, Consid. strat., 1957, p. 40-16).
2. PATHOL. Surpression pulmonaire. ,,Accident de la plongée survenant chez les plongeurs qui remontent brusquement en bloquant leur respiration`` (GDEL).
B. − Au fig., rare. Pression intense. Synon. stress.Il veut un art où se manifeste la « surpression » de la vie moderne et, disait le manifeste de 1911, la sensation dynamique du mouvement (Arts et litt., 1936, p. 18-15).
Prononc.: [syʀpʀ εsjɔ ̃], [-pʀe-]. Étymol. et Hist. 1898 (A. Poincaré ds C. r. de l'Ac. des sc., t. 127, p. 251). Dér. de pression*; préf. sur-*.