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SURNOM, subst. masc.
A. −
1. Nom formé, par addition au prénom ou au nom d'une personne d'un terme, mettant en relief le plus souvent une particularité physique, une qualité morale ou une action d'éclat (Philippe le Hardi, Napoléon le Petit). Rien ne put ébranler son courage ni sa constance [du duc de Bourgogne] (...) il courait des uns aux autres, encourageant tout le monde et payant de sa personne. Ce fut là qu'il gagna son surnom de Jean-sans-Peur (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 3, 1821-24, p. 106).
2. Appellation familière ou pittoresque que l'on substitue au véritable nom d'une personne. Synon. sobriquet.Surnom charmant, ridicule; affubler d'un surnom. C'était un groom haut de trois pieds et demi que le duc affectionnait pour sa hardiesse et à qui il avait donné, précisément à cause de cela, ce surnom pittoresque de Casse-Cou (Ponson du Terr.,Rocambole, t. 5, 1859, p. 205).Le lendemain de mon arrivée chez l'oncle du Midi, on me présenta comme camarades les petits Peyral, qui portaient, suivant l'usage du pays, des surnoms précédés d'un article déterminatif. C'étaient la Maricette et la Titi, deux petites filles de dix à onze ans (...) et le Médou, leur frère cadet (Loti, Rom. enf., 1890, p. 180).V. nom ex. 3.
B. − P. anal., rare. Dénomination substituée au mot propre. Ce qu'il appellerait volontiers chez lui, si du moins il était assez vil ou assez hardi pour la commettre, trahison prend, dans sa bouche, à l'égard d'autrui, le surnom beaucoup plus favorable de tricherie ou d'excessive habileté (Bernanos, Imposture, 1927, p. 415).
Prononc. et Orth.: [syʀnɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1121-34 surnum (Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 2200). Dér. de nom*; préf. sur-*. Fréq. abs. littér.: 317. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 468, b) 531; xxes.: a) 487, b) 370.