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SURCROÎTRE, verbe
A. − Empl. intrans. , MÉD., vx. [En parlant des chairs] Croître dans des proportions excessives. (Dict. xixeet xxes.).
Rem. Ac. 1835 note, après avoir reproduit Ac. 1798, que ce sens ,,n'est point usité dans le langage médical``.
B. − Empl. trans., vx. ,,Accroître au delà des bornes`` (Ac. 1798). Il ne faut pas surcroître brusquement le prix des marchandises (Ac.1798).
Rem. Ac. 1835 note: ,,Ce sens est vieilli``; Littré ne reprend pas la rem.
Prononc. et Orth.: [syʀkʀwɑ:tʀ], (il) surcroît [-kʀwɑ]. Ac. 1694, 1718: surcroistre, 1740-1878: -croître. Étymol. et Hist. Ca 1175 succrestre « croître au-delà de la mesure ordinaire » (Horn, éd. M. K. Pope, 1601); ca 1200 sorcroissant « qui déborde » (Dialogue Grégoire, 35, 11 ds T.-L.); 1327 surcroitre (Cart. de Guise, Richel. l. 17777, fo186 vods Gdf.). Dér de croître*; préf. sur-*.
DÉR.
Surcroissance, subst. fém.a) Vx. [À propos de plantes, des chairs] Croissance excessive, surabondante. P. métaph. Il faut avoir vu à quel excès tout chez lui [saint François de Sales] festonne et fleuronne. Il en convient lui-même; il confesse ces surcroissances, qu'il n'est presque pas possible d'éviter, dit-il, à celui qui, comme lui, écrit entre plusieurs distractions (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 237).b) Écon. Augmentation excessive. (Dict. xxes.). Cette surcroissance par rapport au rythme général d'enrichissement du pays ne saurait se poursuivre indéfiniment (Le Monde, 28 oct. 1967ds Gilb. 1971, s.v. sur-). [syʀkʀwasɑ ̃:s]. Att. ds Ac. 1694-1798. 1resattest. 1312 succressance « croissance démesurée, excès » (Chart. de Ph. le Bel, Richel. l. 9785, fo170 rods Gdf.), 1567 [éd.] surcroissance (Guill. de La Perriere, Miroir politique, fo47 ro, ibid.), en partic. 1967 écon. pol. (Le Monde, loc. cit.); de surcroître d'apr. croissance*.