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SUPERNEL, -ELLE, adj.
Vieilli, rare. Qui vient du ciel, supérieur. Il avait voulu s'exalter avec elle, plus haut que les délires mugissants des sens, bondir hors du monde, en des joies inexplorées et supernelles! (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 47).
Prononc.: [sypε ʀnεl]. Étymol. et Hist. Ca 1175 supernal « supérieur, suprême » (Benoît de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 2166); 1381-89 supernel « sublime, céleste » (Eustache Deschamps, Miroir de mariage, 7375 ds Œuvres, éd. G. Raynaud, t. 9, p. 240); av. 1525 le roy supernel (en parlant de Dieu) (Cretin, Chant royal, p. 21 ds Hug.). Dér., à l'aide du suff. -al*, -el, de l'a. fr. superne « d'en haut, supérieur » (ca 1175, Benoît de Ste-Maure, op. cit., 25958), lequel est empr., comme terme relig. servant à qualifier les choses célestes ainsi que Dieu, du lat. supernus « placé en haut, supérieur ».