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SUCRERIE, subst. fém.
A. −
1. Établissement où l'on extrait le sucre de la betterave, ou de la canne à sucre; p. ext., établissement où on raffine le sucre. Gilbert et ses camarades conduisaient maintenant les chariots à quatre roues, remplis de betteraves, jusqu'à la sucrerie d'Onnaing (R. Bazin, Blé, 1907, p. 290).François avait reçu son pouvoir d'administrateur général des sucreries de Sonchelles et s'était immédiatement attaqué à sa tâche (Druon, Gdes fam., t. 2, 1948, p. 42).
2. Région. (Canada). Synon. de cabane* à sucre, érablière.Son père, cultivateur à Mont-Laurier (au Québec), avait une ferme, une érablièreune sucrerie en forêt, comme on ditet une dizaine d'enfants (Le Nouvel Observateur, 3 janv. 1977, p. 47, col. 1).
3. Au sing. Industrie sucrière. Procédés d'évaporation aujourd'hui abandonnés par la sucrerie de cannes (Rouberty, Sucr., 1922, p. 81).Après nouvelle filtration, le jus clair est soumis à l'évaporation et à la cuite sous vide, exactement comme en sucrerie de betterave (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 26).
B. − Gén. au plur. Produit, ensemble de produits à base de sucre (bonbons, confitures, mets très sucrés, etc.). Synon. confiserie(s), douceur(s), friandise(s).Aimer, croquer des sucreries; boutique de sucreries. De grands drageoirs de nacre et d'orfèvrerie qui débordaient de mille sucreries (Bourges, Crépusc. dieux, 1884, p. 36).P. métaph. Synon. mièvrerie.La famine d'idées me refroidit parfois dans nos sociétés élégantes, où la musique ensevelit tout de sa vague et monotone sentimentalité. Un peu d'esprit serait avidement désiré, au milieu de toutes ces sucreries élégiaques et banales, comme un loup dans les fadeurs d'une pastorale trop prolongée (Amiel, Journal, 1866, p. 156).
Prononc. et Orth.: [sykʀ ə ʀi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1587 succrerie « culture de la canne à sucre [à Haïti] » (A. Thevet, Le Grand insulaire et pilotage ds Le Discours de la navigation de H. et R. Parmentier, éd. Ch. Schefer, 1883, p. 167; cf. J.-P. Chambon ds Bull. Humanisme et Ren., t. 50, 1988, p. 36, note 16); 1654 « fabrique de sucre » [aux Antilles] (P. J.-B. Du Tertre, Hist. gén. des isles de S. Christophe, de la Guadeloupe, de la Martinique et autres de l'Amérique, p. 171 ds Arv., p. 464); 2. 1922 « industrie du sucre » (Rouberty, Manuel de sucrerie [titre]). B. 1680 « toute chose sucrée » (Rich.). Dér. de sucre1*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 158.