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SUBSÉQUENT, -ENTE, adj.
A. − DR., vx ou littér. Qui suit, qui vient après dans le temps. Sans néanmoins que le donataire soit tenu de restituer les fruits par lui perçus, de quelque nature qu'ils soient, si ce n'est du jour que la naissance de l'enfant ou sa légitimation par mariage subséquent lui aura été notifiée par exploit ou autre acte en bonne forme (Code civil, 1804, art. 962, p. 175).En résumé: la stylistique d'une langue doit opérer sur une période bien déterminée de son évolution, en s'interdisant de chercher des matériaux ou des preuves dans les périodes antérieures ou subséquentes (Bally, Lang. et vie, 1952, p. 74).
[En constr. prép.] Subséquent à.Les légistes athéniens, subséquents au temps des Lycurgue et des Solon, s'énoncèrent dans le sens des modernes: la raison s'en trouve dans le siècle (Chateaubr., Essai Révol., t. 1, 1797, p. 168).Il faut se souvenir que, de même que la connaissance subséquente à l'amour des mystiques, la foi justifiante est une connaissance qui, par définition, manque de fondement rationnel, objectivement adéquat soit à la représentation produite, soit à l'adhésion donnée (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 791).
B. − GÉOMORPHOL. [En parlant d'un cours d'eau ou d'une dépression] Qui suit le pied d'un relief monoclinal. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth.: [sypsekɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ac. 1694, 1718: subsequent, -ente; dep. 1740: subséquent, -ente. Étymol. et Hist. 1370-72 « qui vient immédiatement après » (Oresme, Ethiques, II, 3, éd. A. D. Menut, p. 151, note 18). Empr. au lat.subsequens, -quentis, part. prés. de subsequi « suivre immédiatement ». Fréq. abs. littér.: 104.
DÉR.
Subséquence, subst. fém.,rare. Caractère de ce qui est subséquent. Cela parce qu'une force, qui n'est sans doute que l'habitude, maintient encore, un peu partout, comme une immuable conception le fameux dogme des étapes successives entre bénignité et malignité, la seconde suivant fréquemment la première, celle-là préparant celle-ci. Et pourtant, cette éventualité de subséquence se montre si rare que l'on est bien forcé de se dire: la succession n'est pas acheminement, mais survenue vraisemblable d'un facteur nouveau et peut-être tout différent (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 143).− [sypsekɑ ̃:s]. − 1reattest. 1845 (Besch. qui cite Boussi); dér. de subséquent, suff. -ence (-ance*).