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STOPPEUR, subst. masc.
A. − MAR. Appareil servant à arrêter une manœuvre en mouvement, en partic., la chaîne de mouillage quand elle file (d'apr. Merrien 1958). La nuit était mauvaise, il ventait, et j'ai dû veiller sur le pont, avec du monde au « stoppeur », pour être prêt à filer de la chaîne en cas de besoin. Tout l'appareil de coup de vent (Loti, Journal, t. 1, 1878-81, p. 174).Pour fixer celles-ci [les chaînes d'ancre] on se servit d'abord du stoppeur permettant d'emprisonner l'une des mailles entre deux mâchoires (Marie, Dilly, Transp. mar., 1932, p. 357).
B. − PHYS. NUCL. Dispositif utilisé pour arrêter par absorption un faisceau de particules. Le faisceau primaire est absorbé dans un stoppeur (...) produisant un faisceau intense de neutrons (La Recherche, mars 1980ds Rob. 1985).
C. − FOOTB. Joueur qui arrête l'attaquant; en partic., ,,arrière central chargé de surveiller l'avant de pointe, de conquérir la balle ou de la dégager vers les ailes`` (Petiot 1982).
Prononc.: [stɔpœ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1831 stopper mar. (Will.); 1872 stoppeur (Littré); 2. 1940 stopper footb. (L'Auto, 18 oct. ds Petiot 1982); 1944 stoppeur (ibid., 28 févr., ibid.). Empr. à l'angl.stopper « personne qui bloque, qui arrête », dér. de to stop (v. stop étymol.) att. dep. 1480, comme terme de mar. dep. 1626 et de sport dep. 1548 (NED), plus spéc. en footb. au xxes. (1934 ds NED Suppl.2). Bbg. Bonn. 1920, p. 148.