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STASE, subst. fém.
A. −
1. MÉD., PATHOL. Lenteur ou arrêt de la circulation sanguine ou de l'écoulement d'un liquide ou d'une matière organique. Stase intestinale, papillaire, pulmonaire. Le cerveau, auquel l'excitation fait défaut, reste oppressé par la stase sanguine (Cadet de Gassicourt, Mal enf., 1882, p. 37).
2. PSYCHANAL. ,,Processus économique supposé par Freud comme pouvant être à l'origine de l'entrée dans la névrose de la psychose: la libido qui ne trouve plus de voie vers la décharge s'accumule sur des formations intrapsychiques; l'énergie ainsi accumulée trouvera son utilisation dans la constitution des symptômes`` (Lapl.-Pont. 1967). Stase libidinale (Lapl.-Pont.1967).
B. − Au fig. Cessation d'activité. Le fait que le mobile soit identique à lui-même au départ et à l'arrivée, c'est-à-dire dans les deux stases qui encadrent le mouvement, ne préjuge en rien de ce qu'il a été quand il était mobile (Sartre, Etre et Néant, 1943, p. 261).
Prononc. et Orth.: [stɑ:z], [-a-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1741 (Col. de Villars, Dict. fr.-lat.). Empr. au gr. σ τ α ́ σ ι ς « arrêt », de ι ́ σ τ η μ ι au sens de « je fixe, j'arrête ». Fréq. abs. littér.: 15.