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SPASMOPHILIE, subst. fém.
MÉD., PATHOL. Affection chronique caractérisée par une prédisposition aux spasmes viscéraux, aux contractures musculaires, pouvant être en rapport avec une perturbation du métabolisme calcique, acido-basique, et se manifestant, notamment à la suite d'une émotion, par des malaises (crampes, fourmillements, vertiges, lipothymies), de la nervosité, des crises de tétanie, d'angoisse nocturne, des troubles respiratoires, de la dépressivité. Le terme de spasmophilie a (...) le mérite de mettre en avant le facteur spasme, c'est-à-dire la contracture musculaire. (...) c'est en France que pour la première fois la spasmophilie a été reconnue (...) Lucien Corvisart (...) consacre sa thèse à la contracture des extrémités qu'il nomme « tétanie » (...). En 1876, Chvosteck (...) décrit le signe de la percussion du nerf facial, qui (...) constitue un des signes cliniques majeurs lors de l'examen d'un spasmophile (H. Rubinstein, Êtes-vous spasmophile?1981, p. 21).
REM.
Spasmophilique, adj.,méd., pathol. Synon. de spasmophile (v. ce mot B).Manifestations spasmophiliques ou tétaniques (Harvier dsNouv. Traité Méd.fasc. 81925, p. 257).Les dolichocôlons fonctionnels sont associés à des troubles endocriniens (...) à de petits troubles spasmophiliques (Quillet Méd.1965, p. 163).
Prononc.: [spasmɔfili]. Étymol. et Hist. 1907 (Nouv. Lar. ill.). Terme formé d'un élém. spasmo- tiré de spasme* et de l'élém. -philie*, cf. ant. l'angl. spasmophilia, att. en 1859 (v. NED Suppl.2).