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SOUS-LOUER, verbe trans.
A. − [Corresp. à louer2A 1] Qqn1sous-loue qqc. à qqn2.
1. [Le suj. désigne un locataire principal] Céder à bail en sous-location. La porte de derrière de la maison que sous-louaient les demoiselles Carillon donne derrière l'Hôtel de ville (Champfl., Souffr. profess. Delteil, 1853, p. 76).Ces deux pièces, la concierge les avait louées nues pour elle-même, et les sous-louait garnies (Arland,Ordre, 1929, p. 317).
P. métaph. Ils étaient toujours en situation de prêter un personnel proportionné et convenable à tous les attentats ayant besoin d'un coup d'épaule et suffisamment lucratifs. Un crime étant en quête de bras, ils lui sous-louaient des complices (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 862).
2. [Le suj. désigne un fermier, un propriétaire] Donner à cens, à ferme ou à loyer par un bail de sous-location. Quand un bouquiniste atteint l'âge respectable de soixante-dix ans ou qu'il tombe malade, il peut sous-louer son commerce à un remplaçant et se faire ainsi doubler jusqu'à sa mort (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 79).
B. − [Corresp. à louer2A 2; le suj. désigne le preneur] Qqn2sous-loue qqc. de qqn1.Prendre en sous-location du locataire principal. J'ai sous-loué de M. un tel (Ac.1798-1878).
Prononc. et Orth.: [sulwe], (il) sous-loue [-lu]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1609 ,,donner à un autre ce dont on est locataire`` (doc. de Courtrai ds Z. rom. Philol. t. 67, p. 44 et pour la rectification de la date de 1557, v. Z. rom. Philol. t. 77, p. 125, note 1); 1690 ,,prendre à loyer du locataire principal`` (Fur.). Dér. de louer2*; préf. sous-*. Fréq. abs. littér.: 32.