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SOUS-GARDE, subst. fém.
ARM. Pièce métallique en arc de cercle d'une arme à feu, placée sous la détente pour l'empêcher de se débander; p. méton., dispositif comprenant la pièce de détente, la détente et le pontet. Sa main descendit innocemment dans son gousset, où elle commença de caresser la sous-garde d'un pistolet de poche (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 81).Le corps un peu penché en arrière, on saisit de la main droite l'arme à la poignée, en tenant l'index près de la détente, et on la soutient (...) à cinq pouces environ du pont et de la sous-garde (La Hêtraie, Chasse, vén., fauconn., 1945, p. 164).
Prononc. et Orth.: [sugaʀd]. Ac. 1718: sousgarde, 1740: soû-, 1762, 1798: sou-, 1835, 1878: sous-garde, sougarde, 1935: sous-garde. Étymol. et Hist. 1. 1477 « droit qu'on paie au seigneur pour être exempté de monter la garde devant sa maison » gardes et sous-gardes (Lettres relatives à l'assignation de quatre mille livres de rente... ds Ordonnances des Rois de France, t. 18, p. 361), attest. isolée; 2. 1688 « pièce qui protège la détente d'une arme à feu » (Miège). Dér. de garde1*; préf. sous-*.