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* Dans l'article "SOPORIFIQUE,, adj."
SOPORIFIQUE, adj.
A. − Qui a la propriété de faire dormir. Synon. dormitif (vieilli), hypnotique, narcotique.Boisson, substance soporifique. C'est cet abominable narcotique, fit-il avec un énorme soupir (...). D'une main, il montrait sur la table, derrière lui, le grand verre encore à demi plein du mélange soporifique où il trempait ses lèvres, chaque fois qu'il se réveillait (G. Leroux, Roul. tsar, 1912, p. 31).
Empl. subst. masc., MÉD., PHARM. Synon. de somnifère.Une insomnie grave (...) qui ne cède que bien difficilement à tous les soporifiques qu'elle a essayés (Janet, Obsess. et psychasth., t. 2, 1903, p. 10).
B. − Au fig., fam. Qui ennuie profondément au point de provoquer le sommeil. Synon. endormant, rasoir.Discours, écrit soporifique. Je pris une inscription à l'École de la place du Panthéon, où j'assistai à quelques séances plus ou moins soporifiques de droit français et de droit romain (Verlaine, Œuvres posth., t. 2, Souv. et prom., 1896, p. 158).
Empl. subst. masc. Ses discours [de Léopold Baillard], plus qu'à demi incompréhensibles, du moins n'étaient pas des soporifiques, des marmottements confus comme il pouvait y en avoir à la même heure dans les églises de la plaine (Barrès, Colline insp., 1913, p. 164).
REM. 1.
Soporatif, -ive, adj.,synon. vieilli. de soporifique.Qui a la propriété de faire dormir. L'opium est très soporatif. Les drogues soporatives (Ac. 1835, 1878). Empl. subst. masc. Le laudanum est un grand soporatif (Ac.1835, 1878).
2.
Soporifisme, subst. masc.,hapax. Caractère ennuyeux et endormant (de quelque chose). Je prends part à la conversation pour soulager cette pauvre maman Derbal, sur qui, en effet, le soporifisme commençait à opérer (Balzac, Œuvres div., t. 2, 1831, p. 320).
Prononc. et Orth.: [sɔpɔ ʀifik]. Ac. dep. 1694: soporifique; 1694-1878, en outre, soporifere, et -fère. Étymol. et Hist. 1. Fin xvies. « qui a la vertu d'endormir » (Le Bon, Logique, 3epartie, chapitre 17 ds Rich. t. 1 rem.); 1880 empl. subst. (Encyclop. méthod. Méd.); 2. 1730 fig. « qui est très ennuyeux » (Desfontaines, Le Nouvelliste du Parnasse, lett. 19, 2eéd. 1734, I, 376 ds Fr. mod. t. 37, p. 130). Dér. sav. du lat. sopor « profond sommeil », formant -fique « qui produit » (v. Cottez). Fréq. abs. littér.: 36. Bbg.Vaganay (H.). Pour l'hist. du fr. mod. Rom. Forsch. 1913, t. 32, p. 165 (s.v. soporatif).