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SINDON, subst. masc.
A. − ANTIQ. Linge de toile de lin servant à s'envelopper pour se coucher, et à ensevelir les morts (d'apr. Raymond 1832). L'idée de Fabien enveloppé de son drap et allant répondre aux coups frappés à la porte est sans doute un souvenir inconscient de l'épisode de Jean-Marc vêtu de son sindon et s'enfuyant nu quand on l'appréhende (Marc, XIV, 52) (Green,Journal, 1947, p. 92).
En partic. Linceul dans lequel a été enseveli Jésus-Christ. (Dict. xixeet xxes.). Synon. usuel Saint Suaire*.P. métaph. Je lui ai dédié un livre qui retient la sainte face des pierres comme ses tableaux sont le sindon des grands souvenirs (Montesquiou,Mém., t. 3, 1921, p. 67).
B. − CHIR., vx. Petit plumasseau de charpie, ou petit morceau de toile, de forme arrondie, que l'on introduit comme pansement dans l'ouverture du crâne après la trépanation. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [sε ̃dɔ ̃]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1732 « petit morceau de toile ou petit tampon de charpie qu'on introduit dans l'ouverture faite au crâne avec le trépan » (Trév.); 1752 « linceul » (ibid.). Empr. au lat.sindon, gr. σ ι ν δ ω ́ ν « fin tissu de lin » (d'où aussi a. prov. sindon « taffetas » 1473 ds Pansier). L'a. fr. a qq. traces de la forme pop. signe « le saint suaire » (dep. ca 1180, Fierabras, 1, 184 et 187 ds T.-L.), à côté d'un type plus cour. sido(i)ne (dep. ca 1150, Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 106), issu du lat. sindon avec chute du premier n p. dissim. et changement de finale peut-être dû, en raison des échanges commerciaux, à l'infl. de l'adj. sidonius « relatif à la ville de Sidon ».