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SCIATIQUE, adj. et subst.
A. − Adj., ANAT. Qui concerne la hanche ou l'ischion. Artère, veine sciatique.
Échancrure sciatique. Chacune des deux échancrures, la grande et la petite, du bord extérieur de l'os iliaque. La grande échancrure sciatique est plus ouverte [chez la femme que chez l'homme] (Richer, Nouv. anat. artist., t. 2, 1920, p. 49).
Épine sciatique. Saillie sur le bord postérieur de l'os iliaque. (Dict. xixeet xxes.).
Nerf (grand) sciatique ou grand nerf sciatique. Nerf qui, partant du plexus sacré, innerve les muscles postérieurs de la cuisse et se divise au niveau du creux du genou, en deux branches, le nerf poplité interne et le nerf poplité externe. Depuis des milliers d'années, le nerf sciatique poplité externe, qui justement me fait mal, a retrouvé son chemin entre les muscles et tous les autres organes (Duhamel, Cécile, 1938, p. 162).
Empl. subst. masc. On peut être appelé à constater au niveau des membres des paralysies isolées de troncs nerveux importants comme le médian, le cubital, le sciatique (Dopter dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p. 443).
B. − Adj. et subst.
1. Adj., PATHOL. Goutte, névralgie sciatique. ,,Syndrome dont l'élément principal est une douleur d'apparition brutale, très violente, localisée sur tout le trajet du nerf sciatique et de ses branches terminales`` (Monc. 1971). Un remède souverain contre les maux de reins et la goutte sciatique (Balzac, Peau chagr., 1831, p. 232).La méningite peut être simulée par un syndrome de rhumatisme cervical et de névralgie sciatique associés (Dopter dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p. 447).
Empl. subst. fém., cour. Berthelot, devenu bossu (...) par suite d'une sciatique qui, je crains bien, a amené une déviation de la colonne vertébrale (Goncourt, Journal, 1872, p. 864).Lorsqu'elle souffre de sa sciatique, je la plains. Alors elle m'arrête; elle hausse les épaules: « Ne faites donc pas semblant d'avoir du cœur » (Gide, Faux-monn., 1925, p. 1061).
2. Subst., peu usuel. Personne souffrant de sciatique. Ah! monsieur, ne valait-il pas mieux que le bon Dieu prît à sa place un pauvre sciatique comme moi? (Balzac, Méd. camp., 1833, p. 272).
Prononc. et Orth.: [sjatik]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. xiiies. vainne siatike (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, 36, 6); 2. fin xives. goute sciatique (Evrart de Conti, Probl. d'Arist., B.N. 210, f o93 v o, col. 1 ds Gdf. Compl.); ca 1560 empl. subst. sciatique (A. Paré, XXI, 12, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 220). Du lat. tardif sciaticus adj. et subst., altér. du lat. ischiadicus « relatif à la sciatique » (cf. l'empl. subst. isciatique, 1542, Rabelais, Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, 10, p. 80, var.), empr. au gr. ι ̓ σ χ ι α δ ι κ ο ́ ς « qui concerne la goutte sciatique », dér. de ι ̓ σ χ ι α ́ ς « de la hanche », lui-même dér. de ι ̓ σ χ ι ́ ο ν « os du bassin ». Fréq. abs. littér.: 59.