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SCHIZOÏDE, subst. et adj.
PSYCHIATRIE
I. − Subst. Personne qui présente la structure caractérielle de la schizoïdie. On en revient toujours à la distinction fondamentale: les syntones et les schizoïdes: ceux qui acceptent la vie, et ceux qui la refusent (Martin du G.,Thib., Été 14, 1936, p. 301).V. autiste ex. 2:
Le schizoïde dont l'humeur est de plus en plus froide et distante se désintéresse du monde extérieur pour se réfugier dans une vie imaginaire faite de rêveries autistiques, éloignées du réel. La limite entre ce type prémorbide et (...) la schizophrénie se trouve franchie dès que les troubles deviennent suffisamment intenses pour être incompatibles avec la vie sociale. Delay,Ét. psychol. méd., 1953, p. 147.
Empl. adj., plus rare. L'attention du penseur ou de l'écrivain schizoïde est toute concentrée sur l'expression, souci égocentriste s'il ne compose pas avec le souci de communication. (...) la pensée schizoïde (...) garde une certaine impuissance. Stéréotypie des intentions et des thèmes, minceur de l'œuvre (Mounier,Traité caract., 1946, p. 647).V. activité ex. 13.
II. − Adj. Qui se rapporte à la schizoïdie. Le rationalisme schizoïde (...) développe des passions géométriques: collectionnisme, avarice, etc. L'expression et l'action schizoïdes sont marquées par l'absence de rapport immédiat entre l'excitation psychique et la réaction motrice (...). Kretschmer parle de leur aristocratisme: recherche d'une langue précieuse, affectation dans les soins du corps, ou dans l'habillement, maniérisme (Mounier,Traité caract., 1946, p. 366).V. abrupt ex. 10, doctrinaire ex. 3.
Prononc.: [skizɔid]. Étymol. et Hist. 1927 (Duhamel, Journal Salav., p. 165); 1946 empl. adj. (Mounier, op. cit., p. 15). Comp. des élém. formants schizo-* et -ide*, par l'intermédiaire de l'all. Schizoïd (1921, E. Kretschmer, Körperbau und Charakter, IX, 96). Fréq. abs. littér.: 87. Bbg. Quem. DDL t. 29.