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SAVETER, verbe trans.
Fam., vieilli. Gâcher quelque chose (un travail, un ouvrage, une œuvre) en le faisant, en l'exécutant ou en le réparant mal. Synon. saboter.Saveter un habit. Le devoir de cet élève n'est pas soigné, il est saveté (Ac.1935).Je parlerai quelque jour plus à loisir de l'œuvre de M. Planchet, savetée à la répétition générale [d'un concert de la Société Nationale] (Willy, Entre deux airs, 1895, p. 237).Connais-tu Hiram, petite fille? C'était un habile homme, quoiqu'il savetait parfois l'ouvrage (Arnoux, Abisag, 1919, p. 119).
REM. 1.
Saveté, -ée, part. passé en empl. adj.,au fig., hapax. Usé (comme une vieille savate). Les calomnies stupides ont (...) la vie dure. Déjetées, savetées, éculées, indécrottables et inépousables, elles subsistent, immortellement juteuses (Bloy, Désesp., 1886, p. 184).
2.
Savater, verbe trans.,région. (Ouest et Québec), var. Part. passé en empl. adj. Robe de soie vert-pomme savatée (M. Girard, Marie Calumet, 1946, p. 210 ds Richesses Québec 1982, p. 2094).
Prononc. et Orth.: [sav̭te], (il) savette [-vεt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Conjug. v. jeter. Étymol. et Hist. Ca 1610 savatter (Beroalde de Verville, Le Moyen de Parvenir, Emblesme, éd. H. Moreau et A. Tournon, fac-sim., p. 344: il savatte nostre langage); 1633 savetter (Peiresc, Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 2, p. 661: il [un livre mal relié] faict pitié tant il est savetté); 1640 saveter (Oudin Curiositez: saveter .i. faire une chose grossierement). Dér. de savate*; dés. -er.