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SABREUR, subst. masc.
A. − Vieilli. Celui qui se bat au sabre. (Dict. xixeet xxes.).
Mod., SPORTS. Celui qui pratique l'escrime au sabre. (Dict. xxes.).
B. − Iron. ou péj. Militaire qui possède plus de bravoure que d'intelligence ou de finesse stratégique. J'ai peu de goût pour les gens de guerre en temps de paix. Je ne sais pas si je n'aime pas mieux encore les sabreurs que les traîneurs de sabre (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 245).Djélâl ed-Dîn avait beau être musulman comme el-Kâmil, ce dernier, (...) se sentait beaucoup plus en sécurité avec le sceptique empereur d'occident qu'avec le sanguinaire sabreur turc (Grousset, Croisades, 1939, p. 314).
P. ext., vieilli. Celui qui bâcle une besogne, qui conduit une tâche sans intelligence. Tous les adhérents de Max virent en Philippe un sabreur, expression par laquelle les militaires accordent le plus vulgaire des courages aux officiers supérieurs, et leur refusent les capacités exigées pour le commandement (Balzac, Rabouill., 1842, p. 504).
C. − Au fig., empl. adj. masc. [En parlant d'une pers., de son comportement] Qui coupe court à quelque chose, qui écarte une chose comme inopportune. Ce soir, au dîner chez la princesse, nécessairement, pas un mot sur mon roman. Cela me rend nerveux, sabreur des opinions bêtes qui s'étalent là par la bouche de Lavoix (Goncourt, Journal, 1884, p. 321).[Le professeur] eut un geste sabreur, mais son sourire était maintenant tout attendri (Aymé, Mais. basse, 1934, p. 81).
Prononc. et Orth.: [sɑbʀ œ:ʀ], [sa-]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1790 « soldat courageux mais brutal » (Linguet, Ann. polit., civ. et littér., XVI, 398 ds DG); 2. 1860 « ouvrier qui travaille vite et mal » (Dochez); 3. 1924 sports (Encyclop. des sports ds Petiot). Dér. de sabre*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 17.