Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
RÊVASSEUR, -EUSE, adj.
Fam. Qui rêvasse. Synon. rêvassier.Enfant rêvasseur. Je ne sais répondre à propos, ni plaisanter, ni pousser personne à la causerie. Je suis sotte et rêvasseuse (Sand,Maîtres sonneurs, 1853, p. 272).Sa faiblesse physique l'avait rendu de bonne heure un petit garçon mélancolique, rêvasseur, qui avait peur de la mort, et qui était très mal armé pour la vie. Il restait seul, par sauvagerie et par goût (Rolland,J.-Chr., Antoinette, 1908, p. 833).
Empl. subst. Celui, celle qui rêvasse. Un grand rêvasseur. Les rêvasseurs de mon espèce, qui détestent l'action et reculent aussi longtemps que possible devant la nécessité de sortir de leur indolence (Amiel,Journal, 1866, p. 137).La vérité, c'est que tu es mou et paresseux. Tu es tout le portrait de ton oncle Émile. Celui-là ne passait jamais au soleil parce que ça le fatiguait de traîner son ombre. Tu es un rêvasseur (Pagnol,Marius, 1931, I, 3, p. 30).
REM.
Rêvassier, -ière, adj.,synon. derêvasseur, -ière.J'ai tantôt ceci, tantôt cela qui me dérange ou m'occupe, sans compter mon fichu caractère rêvassier et désenchanté (Léautaud,Journal littér., 3, 1913, p. 111).
Prononc. et Orth.: [ʀ εvasœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ac. 1835 et 1878 au masc.; 1935 au masc. et au fém. Étymol. et Hist. 1537 [éd.] ravasseur (Actes des apost., vol. II, f o47a ds Gdf. Compl.); 1736 rêvasseur (Voltaire, Lettre Thiriot du 5 sept. ds Littré). Dér. de rêvasser*; suff. -eur2*. Cf. 1532 ravasseux (Rabelais, Pantagruel, VII, éd. V. L. Saulnier, p. 39, l'éd. de 1542 porte ravasseur à cet endroit; 1842 rêvassier (A. Bourgeois et Brisebarre, Les Maçons, iii ds Quem. DDL t. 3). Fréq. abs. littér.: 14.