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RÉPONDANT, -ANTE, subst.
A. − Vieilli. Personne qui est sommée de fournir une réponse. Bientôt M. de Brionne revient et adjure pour la troisième fois l'assassin de déclarer sur sa damnation si le couteau est empoisonné. − Sûr Sieu! il ne l'est pas, et je l'ai déjà dit, répète le répondant avec humeur; je n'ai voulu que donner un bon averti (Balzac, Œuvres div., t. 1, 1830, p. 542).
En partic., au masc.
Vx. Celui qui soutient une thèse et doit répondre aux objections. L'argumentant et le répondant. (Dict. xixeet xxes.).
RELIG. CATH. Servant qui répond la messe (Dict. xixeet xxes.).
B. −
1. Personne qui se porte garante de quelqu'un ou de quelque chose. Synon. caution, garant.Louis Bonaparte incarnait le coup d'État contre la République, l'étranglement de la liberté dont l'Assemblée demeurait la gardienne; aujourd'hui, en revanche, les libertés publiques n'ont d'autre répondant et d'autre soutien que Charles de Gaulle (Mauriac, Nouv. Bloc-Notes, 1961, p. 134).
Avoir du répondant. Présenter des garanties de ressources, des preuves d'honorabilité. Papa est notaire à Richelieu. Mon oncle est colonel. Une de mes tantes finit sa vie comme bibliothécaire d'un couvent de trappistines, dans le Lot. Vous voyez qu'on a du répondant (Audiberti, Quoat, 1946, 2etabl., p. 65).Fam. Avoir de l'argent. V. décati B 1 ex. de Proust.
2. SOCIOL. Personne qui répond à une enquête ou à un sondage d'opinion. Chaque répondant a été affecté d'un coefficient de pondération (R. fr. sociol., janv. 1977, p. 27 ds Clé Mots).
REM.
Répondance, subst. fém.,hapax. Écho favorable qui traduit une intimité des sentiments. C'est [la parabole de l'enfant égaré] la parole de Jésus qui a porté le plus loin, mon enfant. C'est celle qui a eu la plus haute fortune Temporelle. Éternelle. Elle a éveillé dans le cœur on ne sait quel point de répondance Unique (Péguy, Porche Myst., 1911, p. 262).
Prononc. et Orth.: [ʀepɔ ̃dɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ac. 1694, 1718: respondant; dep. 1740: ré-. Le fém. uniquement ds Ac. 1935. Fréq. abs. littér.: 670. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 842, b) 936; xxes.: a) 1 201, b) 906. Bbg. Barbier (P.). Nouv. ét. de lexicol. fr. Rom. Philol. 1950-51, t. 4, pp. 264-266.