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RÉGLEUR, -EUSE, subst. et adj.
I. − Subst. [Corresp. à régler II A] Celui, celle qui assure le réglage d'un mécanisme, d'un instrument. Régleur de cartoucherie, de machines, de montres, d'appareils de contrôle; régleur en horlogerie; régleur sur machines, sur presse. C'est avec l'aide des régleurs, du contrôle du temps, du magasinage, des outilleurs et la complicité des contremaîtres que le système subsiste (Traité sociol., 1967, p. 470).
II. − Adj., IMPR. [Corresp. à régler I] Qui sert à régler. La réglure se fait généralement sur machines spéciales à disques ou à plumes (machines régleuses) (Comte-Pern.1974, s.v. réglure).
Prononc. et Orth.: [ʀ εglœ:ʀ], [ʀe-], fém. [-ø:z]. Seul Martinet-Walter 1973: [ʀ ε-], [ʀe-]. Att. ds Ac. dep. 1835 (1835, 1878 au masc., 1935 au masc. et au fém.). Étymol. et Hist. A. Subst. masc. 1. a) 1527 « ouvrier qui règle les feuillets d'un livre » (Isambert, Jourdain, Decrusy, Rec. gén. des anc. lois fr., t. XII, p. 278: le regleur doit suivre la regle s'il veut droictement régler); b) 1704 « ouvrier qui règle le papier en feuille à la machine régleuse » (Trév.); 2. 1877 « ouvrier capable d'assurer le réglage de certains appareils » (Journ. offic., 4 mars, p. 1677, 2ecol. ds Littré Suppl.); 3. 1964 « détendeur » (Lar. encyclop.); [1890 robinet régleur (Ser, Phys. industr., p. 624)]. B. Subst. fém. 1. a) 1680 « ouvrière qui règle les feuillets d'un livre » (Rich.); b) 1704 « ouvrière qui règle du papier » (Trév.); 2. 1852 « machine traçant des lignes sur du papier » (ds Bull. bibliophile belge, Bruxelles, t. IX, p. 427). Dér. de régler*; suff. -eur2*, -euse.