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* Dans l'article "RÉGALE3,, subst. fém."
RÉGALE3, subst. fém.
DR. ANC. (Droit de) régale. Droit qui appartient en propre à un souverain. Régale monétaire (Littré).
En partic. ,,Droit qu'exerce ou que s'octroie un souverain de percevoir les revenus des évêchés pendant leur vacance (régale temporelle) et de nommer, pendant le même temps, aux bénéfices qui en dépendent, tout au moins aux bénéfices ne comportant pas charge d'âmes (régale spirituelle)`` (Fédou Moy. Âge 1980). Toute l'assemblée [du concile de Reims] se récria, parce que le canon semblait refuser aux princes le droit de donner les fiefs et les régales dépendant de leur couronne (J. de Maistre, Pape, 1819, p. 177).
Prononc. et Orth.: [ʀegal]. Homon. régal. Ac. 1694, 1718: regale; dep. 1740: ré-. Étymol. et Hist. 1. Ca 1175 regaille « droit inhérent à la royauté » (Benoît de Ste-Maure, Chron. Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 8272); 2. déb. xiiies. regale « bénéfice d'un évêché » (Gerbert de Montreuil, Continuation de Perceval, éd. M. Williams, 6790); 3. ca 1245 « droit du roi de percevoir les revenus des évêchés » (Ph. Mousket, Chron., 1170 ds T.-L.). Du lat. médiév. regalia « droits du souverain » (xiies. ds Du Cange et Blaise Latin. Med. Aev.), neutre plur. subst. de regalis « royal » devenu subst. fém. sing.
DÉR.
Régaliste, subst. masc.,,Celui qui était pourvu par le roi d'un bénéfice vacant en régale`` (Littré). [ʀegalist]. 1reattest. 1567 (Papon, Rec. d'arrestz notables, 45b ds Fonds Barbier); de régale3, suff. -iste*.