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RÉCONCILIATEUR, -TRICE, subst. et adj.
I. − Subst. Celui, celle qui réconcilie. Le réconciliateur eut, comme il arrive, tous les partis contre lui (Alain, Propos, 1922, p. 379).P. métaph. Quand la mort, « la grande réconciliatrice », a passé, qui de nous ne tombe sur les genoux et ne fait en silence sur l'âme délaissée le geste du pardon? (Maeterl., Trésor humbles, 1896, p. 65).
II. − Adjectif
A. − Qui réconcilie. Mais ce qui me touchait, c'était moins le contenu que le travail réconciliateur que finit presque toujours par opérer le temps, entre les hommes qui ont des parties de vraie supériorité (Du Bos, Journal, 1928, p. 85).
B. − Qui apaise. Je ne m'arrêterai pas avant que se referme sur moi la douce nuit que j'attends, ô réconciliatrice, ô secourable, ô sereine! (Bernanos, Gds cimet., 1938, p. 279).
Prononc. et Orth.: [ʀekɔ ̃siljatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. Ca 1355 « celui qui rétablit » (P. Bersuire, Tite-Live, ms. Ste-Gen., f o366b ds Gdf. Compl.: reconciliateur de paiz), attest. isolée dans ce sens; 2. a) déb. xvies. relig. « celui qui réconcilie (les hommes avec Dieu) » (Fossetier, Cron. Marg., ms. Bruxelles 10513, f o12 r o, ibid.: tu as enfantet au monde son reconsilyateur par lequel il est pacyfiet a Dieu); b) 1512 adj. « qui réconcilie » (J. Lemaire de Belges, Traité de la différence des schismes et des conciles de l'Église ds Œuvres, éd. J. Stecher, t. 3, p. 318), attest. isolée; à nouv. en 1845-46 (Besch.); ca 1590 subst. « celui qui réconcilie » (Montaigne, Essais, II, 12, éd. Villey-Saulnier, p. 509). Empr. au lat.reconciliator « celui qui rétablit; celui qui réconcilie », dér. de reconciliare (réconcilier*).