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* Dans l'article "ROUTINIER, -IÈRE,, adj. et subst."
ROUTINIER, -IÈRE, adj. et subst.
I. − Adj. et subst., gén. péj. (Personne) qui fait preuve de routine dans sa manière d'agir ou de penser. Ses volontés changeantes lassaient les gens de sa maison, qui, routiniers comme le sont tous les domestiques, étaient incapables de se conformer aux exigences de systèmes incessamment contraires (Balzac, Lys, 1836, p. 195).Il (...) alla d'abord chez Baudozer pour le prier de venir dans le cabinet de la Division recevoir de lui les instructions relatives aux affaires que ce routinier devait désormais diriger (Balzac, Employés, 1837, p. 260).
[P. méton. du subst., en parlant d'une collectivité] Sous le soleil bleuté des deux projecteurs évoluait, jusqu'à ces jours troublés, le plus routinier, le plus laborieux des petits peuples (Colette, Music-hall, 1913, p. 119).
II. − Adj., péj. Qui est marqué par la routine, par l'absence d'esprit de nouveauté et d'initiative. Action, habitude, méthode, tâche, tradition routinière. Dans une longue pratique de la diplomatie, il s'était imbu de cet esprit négatif, routinier, conservateur, dit « esprit de gouvernement » (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 435).La piété se satisfaisait dans l'observance méticuleuse et routinière des rites (Weill, Judaïsme, 1931, p. 38).
REM.
Routinièrement, adv.De manière routinière. Combien n'y a-t-il pas de villes et de provinces où l'on suit routinièrement les mêmes usages pour les placemens d'argent! (Say, Écon. pol., 1832, p. 188).
Prononc. et Orth.: [ʀutinje], fém. [-jε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1761 (J.-J. Rouss., Projet de paix perpétuelle ds Littré); 1788 (Fér.). Dér. de routine*; suff. -ier*; cf. la forme routineux « id. » 1819 (L. P. Béranger, Les Soirées provençales, 2, p. 147 ds Quem. DDL t. 15). Fréq. abs. littér.: 89. Bbg. Gohin 1903, p. 244. − Quem. DDL t. 10 (s.v. routinièrement).