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ROUPILLER, verbe intrans.
Pop., fam.
A. − Vieilli. Sommeiller à demi. Les vieillards, assis sur les banquettes de frêne fixées dans les encoignures de la vaste cheminée, roupillent doucement (Fabre,Courbezon, 1862, p. 119).
B. − Dormir. Un type (...) que j'ai rencontré rue Aubry-Le-Boucher. Je lui ai dit que je cherchais un garni. Mais pas dans un hôtel. Parce qu'il m'arrivait souvent de travailler la nuit; et que pour roupiller le jour dans un hôtel, c'était impossible, à cause des allées et venues (Romains,Hommes bonne vol., 1932, p. 246).Je roupille à la façon des marmottes, à peine le nez sur le traversin (Arnoux,Rêv. policier amat., 1945, p. 145).
Prononc. et Orth.: [ʀupije], (il) roupille [-pij]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1597 (M. Papillon de Lasphrise, Les Premières œuvres poét., Sonnet en authentique lang. soudardant, p. 459: et de noir roupillant, Sur la gourde fretille). Prob. issu d'un rad. onomat. roup- évoquant un ronflement saccadé. Roupiller est également att. dans plusieurs dial. aux sens de « ronfler; grommeler; râler, etc. » (FEW t. 10, pp. 578-579, s.v. rupp-; Sain. Sources t. 2, pp. 9-10). Fréq. abs. littér.: 45.
DÉR.
Roupilleur, -euse, subst.,pop., fam. Personne qui roupille. Je pensais au niston, ce petit voyou de roupilleur qui dormait sur sa maman la nuit de l'orage (Giono,Baumugnes, 1929, p. 138). [ʀupijœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1740. 1reattest. 1740 (Ac.); de roupiller, suff. -eur2*.
BBG.Chautard Vie étrange Argot 1931, p. 146. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 283. − Schmidt 1914, § 88, 89.