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ROMANISTE1, subst.
A. − [Corresp. à romain I] DR. Juriste spécialisé dans le droit romain. (Dict. xixeet xxes.).
B. − [Corresp. à romain II] BEAUX-ARTS, subst. masc. Peintre flamand du xvies. qui avait subi l'influence de la Renaissance italienne lors de son séjour à Rome et qui prônait à son retour l'imitation des maîtres italiens. De tous ces peintres plus ou moins désacclimatés, de tous ces romanistes, comme on les appelait à leur retour dans leur société d'Anvers, l'Italie ne faisait pas seulement des artistes habiles (Fromentin, Maîtres autrefois, 1876, p. 23).
C. − [Corresp. à romain III] RELIG. Partisan de l'Église romaine, du rite romain. (Dict. xixeet xxes.).
REM.
Romanisme, subst. masc.a) [Corresp. à romain I et II] Rare. Caractère de la civilisation romaine ou de ce qui en découle. [Ce livre] contient toute l'aventure du jeune bourgeois alsacien à la caserne allemande, mais ce grand drame moral n'est qu'une scène, dans la longue tragédie qui se joue sur le Rhin entre le Romanisme et la Germanie (Barrès, Serv. All., 1905, p. xi).b) [Corresp. à romain III] Relig. Doctrine de l'Église romaine. J'y vois [dans Tolède] à chaque pas la plus belle lutte du romanisme et du sémitisme, un élément arabe ou juif qui persiste sous l'épais vernis catholique (Barrès, Greco, 1911, p. 84).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɔmanist]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1535 « celui qui appartient à l'Église romaine » (Rabelais, Pantagrueline prognostication, éd. M.-A. Screech, chap. 6, 33, var.); 2. 1870 « spécialiste du droit romain » (Littré); 3. 1876 « peintre flamand qui s'inspire des peintres italiens » (Fromentin, loc. cit.). Dér. de romain*; suff. -iste*. Bbg. Gohin 1903, p. 269 (s.v. romanisme).Quem. DDL t. 5 (id.).