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ROMAND, -ANDE, adj.
Qui appartient ou qui est relatif à la partie occidentale de la Suisse et où l'on parle français. Tandis que la Belgique entrait dans la littérature française (...), la Suisse romande, en poésie, est restée à la suite (...). L'originalité et l'indépendance (...) de la Suisse française (...) sont maintenues surtout par la différence de religion (Arts et litt., 1936, p. 38-4).L'exposition de l'art suisse contemporain (...) montrait l'importance de l'influence française (...) rien n'était plus instructif que de voir se refléter, sur les deux miroirs romand et allemand, (...) l'art français. Les Suisses romands (...) modèrent les attitudes, éteignent les couleurs (Lhote, Peint. d'abord, 1942, p. 111).
Empl. subst. masc., vx, rare. Variété de français parlée en Suisse occidentale. Parler romand ou en romand (Pierreh. 1926). J'irai à Saint-Maurice (...). Hantz, qui parle le Roman [sic], et qui sait aussi un peu l'Allemand de l'Oberland, suivait les vallées (Senancour, Obermann, t. 2, 1840, p. 65).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɔmɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:d]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. Ca 1550 langue romande (Bonivard, Chron. de Genève, I, 14 d'apr. E. Ritter ds B. Inst. Genevois t. 36, p. 504); [1726 Pays roman désigne le Pays de Vaud (Mém. pour servir à l'hist. des troubles arrivés en Suisse à l'occasion du Consensus, p. 44, ibid.)]; 1870 Suisse romande (Littré). Var. graph. de roman2* d'apr. allemand*. Fréq. abs. littér.: 10.
DÉR.
Romandisme, subst. masc.,ling. Idiotisme de Suisse romande. Le français universel, celui qui ne répugne (...) ni aux belgismes, comme aubette, ni aux romandismes, comme branloire (Le Figaro littér., 5 janv. 1970, p. 18, col. 2). [ʀ ɔmɑ ̃dism̭]. 1reattest. 1965 (A. Schieszl ds Vie Lang., mai, p. 263: romandismes à pourfendre); de romand, suff. -isme*.