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REVIVAL, subst. masc.
A. − RELIG. RÉFORMÉE
1. Assemblée religieuse tenue par certaines confessions anglo-saxonnes destinée à ranimer la ferveur des fidèles. À Cincinnati par exemple, la loi interdit les billards; il y a cinquante dollars d'amende pour qui vend un paquet de cartes; vous y trouvez, en pleine forêt, des revivals qui durent trois jours. Les prédicateurs se relayent, décrivant l'agonie du pécheur, sa mort, les progrès de la pourriture, le feu de l'enfer, toutes les circonstances de la grillade (Taine, Notes Paris, 1867, p. 99).
2. Mouvement religieux basé sur le réveil de la foi. En Amérique, de temps à autre, des femmes paraissent qui soutiennent qu'elles sont le Messie et qui recrutent des adhérents parmi les illuminés des revivals (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 194).V. émotionalisme rem. s.v. émotion ex.
B. − P. anal. Mouvement de reviviscence de certaines activités (genres musicaux comme le jazz en partic.) P. anal. Le capital linguistico-folkorique qui alimente le revival régionaliste actuel date, pour l'essentiel, du siècle dernier. Il est l'œuvre des poètes félibriges et des érudits celtisants de la IIIerépublique, ou bien tout simplement des divertissements de comices agricoles (Le Nouvel Observateur, 18 juill. 1981, p. 28, col. 2).
Prononc.: [ʀ əvival]. Étymol. et Hist.1835 « assemblée religieuse destinée à raviver la ferveur de fidèles d'Églises protestantes américaines » ([J. B. Saint-Victor] Lettres sur les Etats-Unis d'Amérique [...], I, 169 ds Höfler Anglic. s.v. tract). Empr. à l'angl.revival « renaissance, remise en usage, recouvrement de vitalité » (dep. 1651 ds NED), dér. de to revive apparenté à l'a. fr. revivre*, att. dep. 1702 à propos de renouveau religieux et dep. 1799 en anglo-amér. en parlant d'assemblées religieuses (v. DAE et Americanisms).