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RETARDEMENT, subst. masc.
A. − Action de mettre en retard, fait d'être retardé. Synon. atermoiement, délai, retard.Comme l'évolution de notre amour avait été rapide, et, malgré quelques retardements, interruptions et hésitations du début (...) le dénouement rapide! (Proust, Fugit., 1922, p. 500).
TECHN. MILIT. Action militaire destinée à retarder la progression ennemie. La stratégie anglaise, à base d'actions navales et d'opérations terrestres de diversion et de retardement, finirait par l'emporter dès que la France serait épuisée par ses triomphes (Billotte, Consid. strat., 1957, p. 40-02).
B. − Loc. adj. À retardement
1. TECHN. MILIT. [En parlant d'un engin explosif] Dont la mise à feu est retardée par un mécanisme spécial. Fusée, mine, obus à retardement. Tout le monde descend! Des bombes à retardement sur la voie (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 415).
2. Qui ne survient qu'après coup. La fatigue vient en général brusquement, sans transition. Souvent elle est à retardement, et présente sur l'activité qui la provoque un décalage pouvant aller de quelques jours à plusieurs mois (Mounier, Traité caract., 1946, p. 263).Qui survient à contre-temps, trop tard. Pourquoi ce miracle à retardement! Pourquoi de cette nuit de parjure et de stupre faire tout à coup une nuit sainte! (Giraudoux, Judith, 1931, III, 7, p. 246).
Prononc. et Orth.: [ʀ ətaʀdəmɑ ̃]. Barbeau-Rodhe 1930: à retardement [aʀtaʀdəmɑ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1345 « action de renvoyer à plus tard » (Ordonnances des Rois de France, t. 2, p. 231); 2. 1384 « retard » (texte ds Varin, Arch. administr. de Reims, V, 599 ds Gdf. Compl.); 1765 retardement des marées (Encyclop., t. 10, s.v. marée); 3. 1923 à retardement (Lar. univ.); 1931 fig. se dit d'un fait qui se manifeste après disparition de la cause (Giraudoux, loc. cit.). Dér. de retarder*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 51.