Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
RESPLENDISSEMENT, subst. masc.
Littéraire
A. − Lumière abondante et pure répandue par un astre; vive réverbération d'une chose éclairée. Synon. étincellement, flamboiement, fulguration, illumination, rayonnement, rutilance, rutilation, rutilement; anton. assombrissement, ternissement.L'été qui allait venir, le charme de ce premier resplendissement des longs crépuscules, de cette première fois de l'année où l'on dînait aux belles transparences mourantes du jour, sans la lampe (Loti,Matelot,1893, p. 8).Peu de lumière tombait du ciel bas et jaune, et, quand les épées sortirent, leur resplendissement illumina l'espace (L. Daudet, Voy. Shakesp.,1896, p. 312).
B. − [À propos d'un décor, d'un costume, etc.] Étalage de couleurs chatoyantes, de luxe, de prospérité. Une belle Vierge du Sansovino, (...) le barbare resplendissement d'une impératrice cuirassée d'orfévrerie byzantine, auquel s'ajoutait encore l'éblouissement du petit Jésus (Goncourt,MmeGervaisais,1869, p. 136).V. flamber B 1 a ex. de Zola.
C. − [À propos d'une pers., de son état] Rayonnante plénitude physique et/ou morale. Sa beauté, en ce moment-là augmentée de sa fierté, était un resplendissement, (...) il était vermeil et rose (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 499).C'était une vie de sensibilité harmonieuse s'exprimant (...) par les traits, les yeux, l'élan du corps (...). Le resplendissement d'une vie spirituelle. L'éclat (Barrès, Cahiers, t. 12, 1920, p. 279).
D. − Au fig. [À propos d'une chose abstr.] Intensité remarquable, valeur suprême, apogée, apothéose. Il n'a fallu rien moins que le triomphe presque divin de Louis Veuillot pour contrebalancer un tel crédit [d'Henri Lasserre], et le pur contemplatif, Ernest Hello, est mort ignoré, dans le resplendissement de leurs deux gloires (Bloy, Désesp.,1886, p. 193).La sagesse (...) est (...) une pure émanation de la gloire du tout-puissant; elle est le resplendissement de la lumière éternelle, le miroir sans tache de l'activité de Dieu (Théol. cath.t. 41920, p. 1013).
Prononc. et Orth.: [ʀ εsplɑ ̃dismɑ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Mil. xiies. (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, 76, 18). Dér. de resplendir*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 45. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 31.