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REMPARER, verbe trans.
Vieilli
A. − Qqc. rempare qqc. Constituer un rempart qui protège quelque chose. Toutes les cataractes sont fortifiées et remparées de grands rochers (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 228).Félice s'élance vers les pierres remparant la mare des Fontinettes (Fabre, Hospit., 1880, p. 71).
Au part. passé. L'Italie, remparée des Alpes, est tombée sous le joug de quiconque les a voulu franchir (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 414).
B. − Qqn rempare qqc. de qqc. Établir, dresser un rempart autour de quelque chose afin de le protéger. Que celui-là jette la pierre à Louvois, tout occupé de former et de remparer d'une enceinte infranchissable ce vaste quartier de terre, (...) ce beau gâteau compacte qui constitua depuis lors l'unité de notre territoire! (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 7, 1864, p. 64).
Au part. passé. Dinan, orné de vieux arbres, remparé de vieilles tours, est bâti dans un site pittoresque (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 105).
Empl. abs. Garni de remparts. Le meilleur de mes châteaux dans la Vosge, qui est clos et remparé (Claudel, Corona Benignitatis, 1915, p. 432).Pas une colline où ne s'amorçât une chapelle, (...) une ville close et remparée où ne se creusassent les fondations d'une cathédrale (Arnoux, Juif Errant, 1931, p. 130).
P. métaph., empl. pronom. Les infortunes de la ville éternelle sont comme tracées par son enceinte; Rome s'est, pour ainsi dire, remparée de ses calamités (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist., t. 1, 1831, p. 181).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɑ ̃paʀe], (il) rempare [-pa:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin xives. « entourer de fortifications » (Jean Froissart, Chroniques, éd. S. Luce et G. Raynaud, t. 8, p. 21). Dér. de emparer*; préf. re-*.