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RELATIVISME, subst. masc.
A. − PHILOS. Doctrine qui admet la relativité de toute connaissance humaine. Relativisme criticiste, objectif, subjectif. Les modernistes, après avoir admis la thèse du relativisme de Kant et de Spencer, les dépassent, tout en continuant avec eux à tenir pour symbolique notre connaissance de l'absolu (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 812).
B. − Doctrine d'après laquelle l'idée du bien et du mal, les valeurs morales, varient selon les époques et les sociétés. Partisans du relativisme historique (Marrou, Connaiss. hist., 1954, p. 149).Ce tournant vers « l'hyper-spiritualisme » (...) indique nettement les limites de la sociologie de Durkheim et l'échec de son effort vers le relativisme conséquent (Traité sociol., 1967, p. 49).Avoir le sens du relativisme. Le Capital 1867 révèle un esprit froidement déterministe qui a le sens du relativisme historique et du dynamisme original des forces sociales (Hist. sc.,1957,p. 1571).
C. − Aspect relatif de concepts, de valeurs. Synon. relativité.Souligner le relativisme des notions de normal et d'anormal: la névrose ne peut se définir qu'en fonction du contexte culturel dans lequel elle prend naissance (Hist. sc., 1957, p. 1534).
Prononc.: [ʀ əlativism̭]. Étymol. et Hist. 1875 (Lar. 19e). Dér. de relatif*; suff. -isme*; l'angl. relativisme est att. dès 1865 (v. NED Suppl.2). Fréq. abs. littér.: 47.