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REINETTE, subst. fém.
(Pomme de) reinette. Pomme d'automne ou d'hiver comprenant de nombreuses variétés, à peau de couleurs diverses, souvent tachetée, à chair fine, parfumée, plutôt acidulée. Reinette blanche, franche; reinette du Canada, du Mans; reine des reinettes. Quel bonheur de manger à l'arbre les cerises, De cueillir les beurrés ou les reinettes grises (Pommier,Océanides, 1839, p. 234).Une autre [marchande] chante la chanson de son état: « Pommes de reinette et pommes d'api! − Calville, calville, calville rouge! − Calville rouge et calville gris! (Nerval,Bohême galante, 1855, p. 153).V. fruitier ex. 2.
Pommier (de) reinette. Pommier produisant des reinettes. [Jeune homme] qui songe à acheter une immense plaine de son pays, à la planter en pommiers de reinette (Goncourt,Journal, 1868, p. 463).Des pommiers reinette du Canada obtenus par marcottage (Boulay,Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 77).
Rem. Certains dict. (Littré, Guérin 1892, Hanse Nouv. 1983) recommandent de ne pas employer pomme(-)reinette; on relève pourtant cette forme: Il les baisa, ces paupières, qui avaient le goût aigrelet des pommes reinettes (Montherl., Songe, 1922, p. 209).
Prononc. et Orth.: [ʀ εnεt]. Homon. rainette. Ac. 1718, 1740: rainette ou rei-; 1762: rei-; 1798: rai-, rei- (id. ds Littré); dep. 1835: rei- (id. ds Lar. Lang. fr. et Rob. 1985: ,,L'orthographe rainette vient plutôt d'une confusion que d'une comparaison entre la peau de la grenouille et celle du fruit``). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 212: rei- (et rai- pour la grenouille). Étymol. et Hist. 1535 pômes de renette (Ch. Estienne, Seminarium et Plantarium fructiferarum, Index en fr. d'apr. Fr. mod. t. 10, p. 298); 1575 pommes de reinette (Paré, Œuvres compl., éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 152b); 1611 renette (Cotgr.). Dér. de reine*; suff. -ette (-et*). Fréq. abs. littér.: 27. Bbg. Wartburg (W. von). Glanures étymol. R. Ling. rom. 1960, t. 24, p. 288.