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RECULÉE, subst. fém.
A. − Vieilli. Espace ou temps qui permet d'avoir ou de prendre du recul. Synon. usuel recul.Pour éviter de pareilles déformations (...) il aurait fallu au photographe une reculée que les constructions environnantes rendaient impossible (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p. 512).Que dire des luttes stériles des vingt années passées? Pour juger librement nous manquons de la reculée nécessaire (Clemenceau,Vers réparation, 1899, p. 66).
B. − GÉOGR., région. (Jura). Vallée courte et profonde creusée en bordure d'un plateau calcaire, terminée en amont par un amphithéâtre. Reculée des Planches, à Arbois. Le Jura tourne vers la Saône sa belle vallée du Doubs, ses riants bassins ou reculées taillées par les eaux dans la bordure marneuse qui longe les calcaires (Vidal de La Bl.,Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 245).
Prononc. et Orth.: [ʀ əkyle]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « action de reculer » (Raimbert de Paris, Ogier le Danois, 5129 ds T.-L.) − 1660, Oudin Fr.-Esp.; 2. a) ca 1265 « coin retiré » (Rutebeuf, Voie de Paradis, 461 ds Œuvres, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 1, p. 357); b) 1559 reculee de mer (Cl. Valgelas, Conserv. de santé, p. 17 ds Gdf.). Part. passé subst. au fém. de reculer*. Fréq. abs. littér.: 261. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 473, b) 277; xxes.: a) 515, b) 246.